L'epouvantable element bêta aura-t-il préféré être la chèvre de Seguin en place et lieu de l'âne de Buridan ? Lui sera-t-il offert d'être le papillon obstiné qui ne verra plus le monde avec les yeux de l'innocence mais avec ceux de l'expérience ?
De quelle aide lui sera l'ouroboros qui le couvait au vu et su de tous que la réalité des faits ne cessait d confondre. Tant les preuves du reniement de son serment de fidélité à la cause haillonneuse et sa défiance envers son gourou.
Etait-ce l'expédient trouvé par l'état major des forces des ténèbres qui l'auréolaient pour se régénérer à l'image de ce serpent mythique autophage qui bouffait sa queue pour renaître mais en copies de plus en plus pâles de couardise, les unes après les autres ? L'élément bêta aura en tout cas appris que l'aigle des cîmes, le gourou, ne descendait des airs que pour saisir...
Au gourouland, il n y avait que l'ouroboros qui ne réalisait pas qu'il etait devenu un monstre, de cette satanée espèce qui se lustrait les crocs de réussir à semer la pagaille entre les gens, prenant plaisir à être tiraillé entre le mal et le bien.
La vérité changeait de couleur selon la lumière. On nous dira que la nature avait horreur du vide. Sans doute que l'autre monstre était expecté à l'article de la mort. Mais il ne fallait jamais vendre la peau de la hyène avant de l'avoir tuée. Elle savait se déguiser en chèvre, parfois !
En tout état de cause, les forces des ténèbres qui auréolaient l'ouroboros s'étaient montrées particulièrement audacieuses en passant outre l'avis de leur conseiller issue de la marmaille hématophage à ses heures perdues qui avait eu maille à partir avec le gourou, Hadès, le fils de Satan assagi par son séjour au purgatoire oriental chauffé à blanc par le climat extrême.
Parce que le monstre ne devait pas disparaître de cette façon subreptice. Il avait vécu en apologue de la méchanceté, il méritait de mourir en moralité de la prétention, proportionnellement. Toute autre manière de disparaitre de sa part ne pouvait être considérée que comme un nouvel affront, la pire insulte au génie curieux gouroulandais.
On attendait, voire exigeait, que lui et le gourou, nous présentent leur livre de philosophie politique, écrit en lettres acres de la souffrance des suppliciés, avec des plumes forgées avec les balles réelles trempées dans l'encre du sang écarlate des martyres et reliuré avec les chaînes des menottes des jouvenceaux injustement embrigadés par la redoutable entente entre la racaille et la marmaille. La mémoire était effectivement un recueil d'images.
L'ouroboros et ses forces des ténèbres avaient vraiment intérêt à ne pas songer à arrêter l'histoire. Sauf à supposer que le gourou avait été créé et condamné à combattre perpétuellement les monstres.
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