La mort n'est pas un malheur. C'est pourquoi nous ne pleurerons pas la disparition de Monsieur Joseph KOTO. Nous saluons bien bas sa mémoire à la mesure du héros qu'il est et l'exemple de meneur sympathique et enthousiaste de générations entières de notre beau pays qu'il représentera pour toujours...
Mais nous pleurerons le triste sort reservé à notre futur ex-champion national de transfert d'argent, Wari. La méchanceté ambiante déguisée en mensonge a eu raison par ses flèches trempées d'humiliation de son fougueux concepteur, Monsieur Kabirou Mbodj.
Nous pleurerons aussi Monsieur Bougane GUEYE qui, comme nous, doit bien savoir à quoi s'en tenir... Son groupe de presse prendra immanquablement le chemin de son ex prometteur Joni-Joni...
Nous pleurerons, enfin, avec tous les chefs religieux qui, à la faveur de la célébration du Maouloud, ont tous élevé la voix sur la misère sociale, le manque de solidarité, la répartition inéquitable des ressources nationales et sur la pauvreté glaopante des populations.
Sans doute qu'il faut continuer de pleurer, encore, les lâches démantèlements jusqu'à leur héritage de nos mohicans... La famille de Feu Monsieur Lobatt Fall est dépitée, autant que nous, par tant d'animosité !
Car Il nous faut convenir que ce concours abject de méchanceté qui se déroule sous nos yeux figure fidèlement la déperdition sociale bien analysée par le brillant porte-parole du calife général des Layènes, Mohamed Lamine Laye..
Nous séchons nos larmes, un instant, pour applaudir nos lions champions d'Afrique de football.
Ils méritent plus les millions que l'on remet en pure perte aux autres sous la houlette de dirigeants parjures car, à ce que l'on sache, le football est plus affaire d'agilité des jambes que d'acuité auditive....
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