La fin d’année budgétaire doit s’annoncer si
catastrophique pour la moribonde SENELEC, plus que par le passé en tout cas, pour qu’elle déroule cette gigantesque stratégie d’extorsion de ses abonnés dans le dessein funeste de renflouer
ses caisses.
Ainsi, elle fait payer à sa clientèle le laxisme de
son personnel technique dans sa mission d’entretien de ses installations
désuètes mais aussi ses errements de gestion d’un personnel pléthorique et peu
efficace.
Les directeurs se succèdent à la tête de la structure
mais à la base rien ne change absolument rien, vraiment, dans la gestion
cavalière de la structure.
Songez donc que deux ou trois énergumènes se pointent
chez vous, violent votre intimité familiale en votre absence, dressent un
procès-verbal laconique et l’on vous demande gaillardement de passer à la
caisse !
Les abonnés "non privilégiés" n’ont aucun recours par rapport à cet
excès de pouvoir, ce qui est vraiment le cas.
L’abonne n’a d’autre solution que de se plier a ce
diktat sous peine de l’immédiate rupture de la fourniture d’électricité motivée
de la façon la plus infâme et avilissante.
Parallèlement, les abonnés se sont résignés a
supporter stoïquement les inestimables préjudices moraux et matériels engendrés
par les coupures intempestives car toute initiative à cet égard a nulle chance
d’aboutir du fait de la bonne protection règlementaire que la SENELEC s’est
bien intelligemment confectionnée sur mesure.
C’est le cas aussi de la SDE dont la moindre
contestation est non seulement classée sans suite mais encore sanctionnée par
une majoration faramineuse de la facture…
Sommes nous donc dans le cas de figure abject de
« Etats dans l’Etat » ?
C’est le bonhomme président Maky Sall qui est interpellé.

Notamment dans le domaine d’intervention des monopoles
qui sont enclin a générer, le plus naturellement du monde, des abus.
C’est un aspect fondamental de l’Etat de droit.
Ibrahima GUEYE
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