2013 appartient désormais au passé. Le passé qui nous
retient mais dont la connaissance, selon un des esprits les plus brillants du
siècle passé, Raymond Aron, s’avère importante pour nous libérer !
2013, chez nous donc, c’était l’affermissement de l’instinct meurtrier
des policiers et gendarmes. Mais également le débordement de cet instinct
meurtrier chez les sapeurs pompiers et
les gardes pénitentiaires. Les conditions de la mort du jeune sapeur pompier
dans son camp ainsi que celui du jeune prisonnier attendent encore d’être élucidées…
Les douaniers balbutient avec des actes de tortures
épouvantables…guère plus… heureusement ?
Aucune réaction des politiciens …impunité totale des
auteurs….Désarroi des familles…... Les doits-de-lhommistes sont assez engagés
sur le terrain de l’homosexualité, voyons !
Au cours de cette année 2013, le monde machiavélique
de la politique sénégalaise aura encore déroulé jusqu’à la caricature sa
malhonnêteté intellectuelle, son manque de foi et presque son immaturité.
Pouvoir et opposition se regardent en chiens de
faïence alimentant les rubriques politiques des journaux en diatribes incendiaires et indécentes… Refusent ils le dialogue ou tout simplement en ont ils peur ?
N'ayant rien à se dire ou plutôt pas grand chose, cela se comprend...
L’opposition s’arc-boute à son passé sans doute
glorieux mais finalement insatisfaisant aux yeux des populations. Eparse et
divisée, elle est incapable de solidarité pour assembler les pièces du train de
la reconquête du pouvoir. Les pauvres mais très riches têtes d’affiches aux
ambitions démesurées devront bien ronger leur frein…car le bonhomme président
n’est pas du tout aussi chaud qu’auparavant pour écourter son
mandat !
Le pouvoir erre, partagé qu’il est entre les
programmes et autres politiques à mettre en oeuvre. Son impréparation à la
gestion des affaires est de plus en plus manifeste. Et le terrible, est qu’il
voit partout des adversaires, même dans le cercle de ses alliés. la carte du
parti présidentiel est le seul de gage de sincérité…
Devant cette réalité incapacitante, la justice n’a que
ses yeux pour pleurer… Trimballée et discréditée, elle a perdu son âme… Si,
bien sûr, elle est toujours capable d’émotion !
Oh que si, il suffit qu’on touche aux privilèges des
magistrats...
Vive 2014, Belle Année pour avoir retenu les leçons du
passé…
Cheikh Awa GAYE
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