La
Gendarmerie Sénégalaise vient encore d’assassiner !
Kekouta
Sidibé, un jeune Sénégalais de 35 ans a rendu l’âme dans les locaux de la
brigade de gendarmerie de Kédougou.
On
relate qu’au moment de son arrestation devant sa famille ahurie, ses bourreaux l’ont
ligoté, roué de coups, puis trainé sur une trentaine de mètres avant de
l’embarquer en direction de leurs lugubres officines de torture. Il était sourd-muet, qui plus est mais qu'importe ? !
Kekouta
Sidibé laisse derrière lui une épouse affligée très certainement et deux
enfants en bas âge tout aussi hébétés devant cette violence inouïe et ce culte
de l’humiliation.
Si, d’une part, on ne peut pas ne pas croire à une certaine garantie d’impunité
occulte dont bénéficient les gendarmes, d’autre part, le contexte dans lequel leur énième forfait a été perpétré est très troublant.
En effet, aussi bien le chef de l’Etat, Maky
Sall que son premier ministre Abdoul Mbaye ne sont présents sur le territoire
national !
Ils
se sont tous les deux rendus à la Mecque, officiellement pour sacrifier au
petit pèlerinage - qui est au demeurant superfétatoire - mais officieusement
pour tendre la sébile aux monarques du golfe.
Au
delà de cette piètre conception de la nouvelle manière tant gazouillée mais
aussi fortement revendiquée de conduire les affaires du pays d’une part et
d’autre part les allures d’un abject et pathétique partage de gâteau- fort
bruyant - qu’emprunte le nouveau régime,
cette situation ubuesque nous renforce dans notre conviction que nous avons bel
et bien affaire avec le plus faible des présidents élus de l’histoire du
Sénégal.
Si
le premier ministre est aussi inutile à ses yeux, comme le laisse à penser sa
récente demande aux ministres de se référer exclusivement à lui avant la signature
de n’importe quel contrat liant l’Etat, il doit bien pouvoir en tirer toutes
les conséquences sur le plan légal…
Par
contre, s’il est dans l'impuissance de dire son fait à son premier ministre - qui
ne devait s’absenter au départ que pendant cinq jours -, alors le cas est
suffisamment grave !
L’un
dans l’autre, le meurtre de Kekouta Sidibé ainsi que les évènements auquel il a
donné lieu dans la lointaine contrée de Kedougou ne doivent pas être vraiment
dramatiques aux yeux de ces deux responsables de l’Etat pour exhorter l’un
d’eux à rappliquer dare-dare au pays !
A ce
drame, il faut bien ajouter les inondations suivies de mort d'hommes dans la banlieue qui n’en a
qu’assez des sympathies ministérielles, les délestages électriques qu’on veut
nous faire avaler par des explications les unes plus alambiquées que les autres
et la non disponibilité d’engrais pour les paysans d’un pays parmi les plus pourvus
en phosphates !
Il est sans doute beaucoup plus important de payer des carrosses aux députés à 45 millions l’unité et de jeter l’argent par les fenêtres avec des fais de voyage monstrueux accordés aux athlètes et footballeurs qui sont toujours rentrés bredouilles des différentes campagnes auxquelles ils tiennent coute que coute à prendre part pour des raisons évidentes...
Il ne
nous reste guère, donc, qu’à vous souhaiter, Messieurs le Président et le Premier Ministre,
une bonne pêche aux petro-dollars…. mais, je vous en supplie, n’oubliez pas la
famille de Kekouta Sidibé dans le partage…puisque..puisque..c’est ainsi que
vous avez appris et percevez la politique !
Sekou
Keita
Rude analyse dont l'envergure va du détail à la totalité d'une politique pour le moins inquiétante!
RépondreSupprimerLe procès des gendarmes cités dans l'affaire Kékouta Sidibé, sourd-muet, torturé à mort à Kédougou ou supposé comme tel, est en train de se dérouler à Kaolack.
RépondreSupprimerLe MDL Bassine Diop a, devant la barre, invoqué des arguments, qui, de l'avis du procureur, sont franchement tirés des cheveux. Au motif que le prévenu a non seulement nié sur toute la ligne avoir brutalisé la victime. Mais aussi, pour justifier les blessures soulevées dans le rapport d'autopsie du corps sans vie du défunt, le gendarme en chef invoque une chute de ce dernier. Comme nous l'annoncions en exclusivité, les avocats de la partie civile sont restés arrimés à l'idée selon laquelle le gendarme en qestion devait être jugé devant une Cour d'Assises. Même s'ils n'ont pas été suivis.
Actusen.com
Mbour : Le Chef de la Brigade de recherches placé sous mandat de dépôt pour avoir séquestré et violé une dame !!!!
RépondreSupprimerOusseynou Guèye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été déféré au parquet de Thiès pour une affaire de mœurs qui s'est déroulée au mois de juillet dernier, mais qui a été volontairement étouffée. « Baye Fall », le Chef de la Brigade de recherches de la gendarmerie de Mbour, aurait séquestré, dans la nuit du 23 au 24 juillet dernier, F. Diakhaté dans sa chambre avant de la violenter et d’abuser d’elle. La dame, qui avait perdu sa carte commerçante et son passeport, était allée voir le pandore qui habite dans son quartier pour solliciter une aide.
Mais dès qu’elle a franchi le seuil de la porte, Baye Fall l’a, selon elle, enfermée à double tour. Il l’a séquestrée pendant trois heures de temps pour assouvir sa libido. Après les faits, le gendarme l’a relâchée et a continué tout naturellement à vaquer à ses occupations. Dès le lendemain, la jeune dame, qui a avisé sa famille de sa mésaventure, est allée se faire consulter chez un gynécologue qui lui a remis un certificat médical en bonne et due forme. « Munie de ce document, elle est allée directement porter plainte au niveau du Parquet pour éviter que l’affaire reste sans suite », informe Le Populaire. Le Parquet a ensuite demandé l’ouverture d’une enquête par la gendarmerie de Mbour. Mais l’affaire a, selon la source, traîné depuis lors. Il a fallu que le Procureur de la République intervienne à nouveau pour que le mis en cause soit finalement interpellé. Déféré au Parquet de Thiès, il a été placé sous mandat de dépôt hier, jeudi, pour délit de viol.
Des policiers énervés tabassent deux taximen avant de les conduire au poste de police
RépondreSupprimerLa rupture, tant chantée par les nouvelles autorités, semble n’avoir pas été entendue dans les rangs de la police nationale. Dans la nuit du samedi 5 janvier au dimanche 6 janvier 2013, des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) se sont illustrés d’une manière qui n’honore guère leur corps. En effet, vers 1h 30, il y avait un petit bouchon sur le boulevard de la République à hauteur du théâtre national Daniel Sorano. Un embouteillage provoqué par la sortie du nombreux public venu prendre part à l’anniversaire du musicien Ousmane Seck. Eh bien, force est de dire que ce bouchon a énervé les policiers du Gmi en faction sur les lieux qui ont fini par sortir de leurs gonds. L’un d’entre eux a sommé un chauffeur de taxi de se garer et de lui remettre son permis de conduire. L’agent n’a pas apprécié la lenteur avec laquelle le conducteur du véhicule immatriculé DK-4454-P s’exécutait.
L’adrénaline a atteint son paroxysme quand le chauffeur a dit à l’agent tout en fouillant la boite à gants : « Vous pensez que j’ose conduire un taxi sans permis ». Tout ce qu’il ne fallait pas dire. Ces paroles ont, en effet, mis l’agent de police totalement hors de lui. Il a aussitôt pris au collet le taximan pour l’extirper du véhicule, avant de lui asséner un violent coup de poing. Et comme il fallait s’y attendre, le chauffeur ne s’est pas laissé faire et s’est débattu. Le policier conscient de sa bévue a appelé ses collègues en renfort. Intervenus promptement, ces derniers n’ont pas cherché loin, car ils ont pris à partie le pauvre chauffeur et lui ont fait passer un quart d’heure d’enfer avec à la clé des coups de poings, de pieds sous le regard d’une foule médusée. Un autre chauffeur de taxi, sans doute pris de pitié pour son collègue, est alors intervenu pour tenter de calmer les choses. Mais mal lui en a pris. Car il sera à son tour bien bastonné par ce groupe de policiers du Gmi déchaînés qui ignorent certainement la valeur et le respect dus à la tenue qu’ils portaient. Cela, vu la manière dont ils ont traité ces pauvres taximen qui, en vérité, n’ont absolument rien fait. Il faut dire d’ailleurs que la tenue donne tellement de pouvoir à ces policiers qu’ils ont vite fait, après leur avoir fait passer un sale quart d’heure, de menotter les deux taximen avant de les conduire au poste de garde du ministère de l’Intérieur, situé à quelques mètres de Sorano. Le pire, c’est que les deux chauffeurs n’ont même pas eu le temps de fermer leurs taxis qu’ils ont laissés devant le théâtre Daniel Sorano, vitres et portières ouvertes. Force doit certes rester à la loi, mais qu’en est-il de la barbarie et de violence policière gratuite ? Le Général Pathé Seck a peut-être la réponse.
Le Populaire
LE MONSTRE S'EN PREND MAINTENANT A PRESENT A SES PROPRES FILS !
RépondreSupprimerLes organisations de droits de l’homme du Sénégal, Raddho, Amnesty et Ligue sénégalaise des droits de l’homme, disent avoir été saisi « de façon circonstanciée sur la base de témoignages fiables de sévices et divers traitements cruels, inhumains et dégradants, perpétrés sur des agents de police en formation au camp Michel Le Grand de Thiès dans la forêt de Thiès de la part de leur commandement et ayant entraîné le décès du nommé Mamadou Ndiaye et plusieurs blessés ».
Alioune Tine, Assane Dioma Ndiaye et Cie invitent le Procureur de la République près le Tribunal Régional de Thiès à ouvrir une enquête « afin que toute la lumière soit faite sur ces allégations et accusations d’une gravité extrême et que celle-ci soit confiée à une entité autre que le corps incriminé dans un souci d’impartialité et d’équité ».
Ils « regrettent fortement la thèse d’une mort naturelle déjà avancée à ce stade en dehors de toute procédure judiciaire ».
netalli.net