vendredi 9 septembre 2011

DEGOUT MUTUEL !

Le Sénégal ne déroge point à la règle.
A l’approche de toute élection, son microcosme politique entre en transes.
Aussi, l’échéance de 2012, à l’instar des précédents scrutins du même genre, est elle présentée comme celle de tous les dangers.
Mais l’Afrique a ceci de particulier que ces joutes démocratiques s’accompagnent d’une violence inouïe et l’on constate sans le regretter jamais assez, la surenchère verbale et les accusations sans aucun fondement…
…Et la prolifération de candidatures fantaisistes ou de déclarations d’intention les unes plus farfelues que les autres qui s’accommodent joyeusement d’une presse puérile dans sa démarche.
Il est vrai que l’objectivité n’existe plus dans le traitement de l’information, l’honnêteté en est devenue l’ultime rempart…
Si bien qu’en ce qui concerne le Sénégal, les partisans de la hausse de la caution des candidats à un niveau démocratiquement indécent y trouvent des arguments béton.
Même si les prophéties les plus pessimistes ont toujours été déjouées au Sénégal, il n’en reste pas moins que l’échéance de 2012 a de quoi faire peur.
Oui, en effet, c’est la première fois, à ma connaissance, que la fin du mois de Ramadan, jour de fête et de pardon mutuel, n’ait pas été saisi et par le Président de la République et ses adversaires pour sacrifier à la coutume de « demander pardon et pardonner » à leurs concitoyens.
Le peuple, en tout cas, le leur rend bien ce dégoût…
Car la césure entre les politiciens et les citoyens est bien là, réelle et se manifeste par la prolifération des candidatures indépendantes.
Mais il en est toujours des malins du genre de Idrissa Seck pour tirer leur épingle du jeu pour protéger la lie de leur crédibilité…
Ngagne SARR

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