mardi 25 février 2025

UN PEUPLE, MEME BUT, MEME FOI !

D'outre-tombe, Tuff Gong ne cessait d'interpeller ses perpétuels orphelins par sa sagesse. Sa défiance par rapport à l'amour, en particulier. Il fallait vraiment prendre peur quand vous êtes l'objet d'une déclaration d'amour... 

Et selon l'interprétation fantaisiste et libre des jababus, c'est parce que l'amour vous chargeait de vous renouveler continuellement aux yeux de votre amoureux d'une part mais d'autre part, et surtout, il vous rendait complaisant à son égard !  

Le monstre ne nous démentira pas. Il était devenu le plus malheureux des hommes à la lecture du livre noir pondu par les embarrassants fouineurs des cagnottes. On le savait béotien mais pas au point de s'être laissé piéger dans une renommée aussi indigne. Sa vermine, sa racaille, sa marmaille, sa progéniture et ses larbins s'étaient ainsi donc gaillardement joués de lui ? 

Un dirigeant inculte était donc toujours une calamité. On ne pouvait guider un pays sans connaitre de façon objective sa culture façonnée par son histoire. On ne pouvait convaincre les gens qu'en vainquant leurs préjugés historiques. 

La gouvernance n'était qu'une recherche dynamique de solutions. Lesdites solutions ne tenaient que dans la combinaison optimale, parfois miraculeuse, des ressources physiques, financières et morales d'un peuple. 

Au Gourouland, la ressource morale, la plus déterminante était la plus rare, ayant été phagocyté proprement par le monstre et sa vermine. L'ouroboros n'avait eu de cesse par des rappels d'indiquer la bonne moralité comme input principal de sa gouvernance. Mais, en vrai, il s'agissait de plus en plus de restaurer cette bonne moralité. 

Il mettrait donc en pause son programme de devenir le prolongement international du gourou. Et venir en renfort du gourou dont les actes pour relevant d'une intention pure originelle qu'ils soient étaient systématiquement rangés dans le cluster de sa probable vengeance personnelle que redoutait au plus haut point la vermine qui lui en avait fait voir des vertes et des pas mûres.

Partant que seul un gouvernement guidé par des principes moraux inspire la confiance, renforce la cohésion sociale, il en avait besoin pour mettre en place ses politiques qui inférait l'affinement du sens du partage équitable des richesses entre gouroulandais et notamment developper une sincère empathie nationale patriotique  envers leurs compatriotes dans les zones les plus déshéritées. 

Planter les mêmes rêves dans le même espace mais les faire partager par les uns et les autres, en ville tout comme en campagne, c'était une claire conscience des enjeux d'un avenir meilleur et son coût d'opportunité. 

lundi 17 février 2025

LE DERNIER ROUND ?

Dans le monde qui compte, les têtes étaient préoccupées par la révision de la fin de la deuxième guerre mondiale. Teddy et Soso ressuscités à la faveur de cette scène ultime, scellaient la deuxième mort du Bulldog et enterraient définitivement le General Micro. Les héritiers de ces derniers ruaient dans les brancards.   

L'Alkebulan, royaume de la Frivolie ou du monde qui ne compte pas, penaud, occupait toute sa place marginale dans l'histoire du monde contemporain. Etait il oublié du Dieu ? Certainement que non parce que si cela n'était qu'une question de foi en Lui ou de l'ardeur de l'adoration dont il faisait l'objet dans les innombrables églises ou mosquées, les unes plus fastueuses que les autres, sa préférence ne se prêterait au moindre doute, raisonnablement pensé ! 

Il fallait chercher ailleurs les causes du malheur des alkebulandais.    La majorité vivotait, beaucoup mourraient de manière étonnante,  des dirigeants imposaient à leurs voisins, en instrumentant des hordes de bandits sans foi ni loi, des guerres aux motivations stupides.   

Au Gourouland, le ciel était tombé sur les têtes et ses braves citoyens se rendaient compte davantage que la bataille entre le monstre et le gourou était loin d'être à son épilogue. Oui, en partant, le monstre et sa vermine avait vendu les bijoux de famille et dévalisé les coffre-forts. 

Pour ce niveau round, le gourou n'était plus seul. Apres avoir longtemps observé, l'ouroboros était entré dans la partie et pas en tant qu'arbitre encore moins neutre !