
La qualité de Karim Wade comme fils du précédant
président, Me Wade, en est pour quelque chose. On ne sait pas mesurer en effet
le degré de la rancune tenace de faire payer le fils à la place du père…
Pour rapporter les choses à leur juste mesure, donc,
pourquoi ne pas considérer le cas Karim comme celui d’un simple citoyen comme
tout un chacun ?
Alors il sautera aux yeux des uns et des autres
comment de perfides bonimenteurs (euphémisme calibré à leur âge et rang) Amath
Dansokho, Moustapha Niasse, Jean Paul Dias et Latif Coulibaly ont su sournoisement
exploiter l’immaturité du bonhomme président Maky Sall à un point tel que ce
dernier, aveuglé par la vengeance, choisît d’engager la justice sur la base de
rumeurs dans ce cul de sac pathétique.
Qu’il soit clair qu’il n’est point permis de défendre
un voleur. Karim Wade aurait été convaincu comme tel qu’il n y aurait aucune
personne, ni même ses parents, pour oser moralement le défendre !
Il est reproché cette précipitation aveugle mélangeant
les pédales au point d’attribuer la propriété de Dubai Port World à Karim
Wade. Précipitation d’autant plus inconcevable
qu’elle émane d’un corps réputé pour sa démarche flegmatique !
Plus encore, normalement les ragots autour d’un procès
s’évanouissent après le verdict mais l’après procès de Karim Wade aura suscite plus
de commentaires.
Si le bonhomme président est entrain de se racheter
par une magistrale pirouette politicienne, on ne voit pas, par contre,
d’échappatoire aux magistrats commis à la parodie de procès contre Karim Wade.
La justice
sénégalaise va, à coup sûr, boire le
calice jusqu’à la lie. Les défunts magistrats ayant porte haut le flambeau de
la magistrature sénégalaise Keba Mbaye et Pape Leyti Kama doivent se retourner
dans leur tombe.
Son aura aux yeux de l’opinion publique africaine en
particulier et internationale en général est compromise durablement. Et l’on ne retiendra que leur porosité par rapport
aux budgets comme ce fut le cas malheureusement
encore dans le procès du Président Habré où on a senti que les magistrats
étaient davantage mus par l’appât du gain.
Nous retiendrons de ces magistrats leur incapacité à
freiner leur propre machine dès lors que les évaluations capricieuses de la
fortune du garçon Karim Wade fondaient comme neige au soleil passant de plus de
600 milliard Fcfa (à rapporter aux 4000milliards annonces par Dansokho,
2000milliards annonces par Diaz et Latif Coulibaly) à une centaine grosso modo.
Savoir s’arrêter là pour entendre raison de leur collègues
non moins compétents d’ailleurs mais également où l’intelligence commande de
revoir les choses de fond en comble… tel était leur devoir….avec fermeté !
Ainsi donc défendre Karim Wade c’est défendre la citoyenneté
pour que pareille erreur judiciaire ne puisse plus jamais arriver à quiconque dans
notre pays qui aspire toujours à des stations qualitativement supérieures dans
tous les domaines.
Finalement, le gouvernement l’apprend à ses dépens, la
raison du plus fort n’est plus toujours la meilleure !
Sekou KEITA
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