vendredi 30 mars 2018

DE L'HEURE TROP GRAVE...


Les pressentiments de l'opinion publique nationale et internationale se sont justifiées. 

Le proces de Khalifa Sall etait bel et bien une affaire politique. 

En fin de compte, nos juges n'ont pas pu operer le sursaut salvateur.... Quand un systeme est pourri jusqu'à la moelle, on est tous sursitaires.....

Les minutes de l'audience l'ont rapportée et le verdict tronqué l'a révélée. Un verdict que l'on peut qualifier de grand ecart magistral, au sens propre comme au sens figuré....

L'opposant et maire de Dakar, Khalifa Sall, est condamné pour escroquerie et de faux en ecritures publiques assorti d'une amende de cinq millions de nos francs quand meme !

Meme si le procureur avait requis 7 ans d'emprisonnement et quelque six milliards de dommages et interets, meme si l'Etat plaignant a éte deboute totalement, ce verdict n'en parait pas moins à sa lecture cousu de fil blanc, disproportionné et ne cherche meme pas à cacher la mechancete qui motive toute cette cabale procedurière.

Parce que le juge n'a pas osé aller au fond. Normalement, l'Etat le plaignant etant debouté, la logique aurait voulu que le maire opposant Khalifa Sall retrouvat sa liberté, point d'escroquerie dès lors...

Parallelement, le juge ayant decidé de condamner Khalifa du délit d'escroquerie et de faux en ecritures publiques, il est juste incroyable que ce délit soit passible d'un verdict aussi accablant...

Et que les poursuites portant sur 2 milliards environ, il est absurde que la condamnation n'aboutisse qu'à une amende d'un montant relativement ridicule sans exigence de remboursement du principal... Confisquer le cinquieme de sa fortune n'ajoute que de la fumée à ce maudit systeme en puissance... Exiger le remboursement des sommes, objet de la maldonne, ne seraait il pas plus simple....

Ces considerations ne prevalent toutefois que dans les conditions normales et de pression et de temperature... Et ces normes, pour que nul n'en ignore, sont definivement corrompues par un bonhomme president ayant juré de rempiler n'importe comment...

Quel est le sentiment qui doit nous animer en premier envers le bonhomme president Maky Sall, Honte ou Pitié ?

jeudi 29 mars 2018

DE LA DIPLOMATIE FOURBE

Notre faux-jeton ministre des affaires etrangeres, Sidiki Kaba, flanqué de policiers israéliens, vient de se taper une promenade sacrilege sur l'esplanade de la Mosquee Al Aqsa à Jerusalem,....

Nous n'avons rien contre les Israeliens sauf que nous les trouvons tellement tristement amnésiques pour oser traiter ainsi les palestiniens... 

Le Senegal franchit le Rubicon avec cette forfaiture qui ruine toute la sincerité affichée jusqu'ici de son engagement infatigable pour la cause palestinienne en tant que president inamovible depuis bientot vingt ans du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien au sein des Nations Unies.

Mais cette bourde de notre ministre des Affaires Etrangeres ne doit guere surprendre. Le Senegal sous la ferule de son bonhomme president est devenu coutumier des faits...

L'on doit se demander plutot comment peut-on s'attendre à moins de la part d'un dirigeant qui, sans vergogne, a renié tranquillement sa parole donnée à son peuple pour parachever le plus mechamment possible sa vengeance contre Maitre Wade et sa famille en faisant la sourde oreille au concert de reprobations internationales et au mepris des conventions souscrites et le respect des droits humains elementaires... ?

Amiiin, Monsieur le ministre, tout de meme !

lundi 26 mars 2018

ON DEMISSIONNE....

Ferloo.com- Le magistrat Ibrahima Dème a démissionné de la magistrature. Il a rendu sa décision dans une lettre publique.  Lire in extenso cette lettre.

Mes chers compatriotes,

Il y a un peu plus d’un an, je démissionnais du Conseil Supérieur de la Magistrature pour dénoncer l’instrumentalisation de cette institution par l’exécutif.

Depuis lors, la magistrature est de plus en plus fragilisée, voire malmenée de l’intérieur comme de l’extérieur. Il en est résulté une crise sans précédent de la justice qui a perdu sa crédibilité et son autorité.

Aujourd’hui, elle ne joue plus son rôle de gardienne des libertés individuelles, de régulateur social et d’équilibre des pouvoirs.

Je démissionne d’une magistrature qui a démissionné.

Cependant, je ne capitule point, car je resterai indéfectiblement attaché au combat pour l’indépendance de la justice, indispensable pour la survie de notre nation et de notre démocratie. Ce combat ne saurait en effet être celui des seuls magistrats.

Il faut néanmoins souligner que le naufrage de la justice, c’est non seulement un manquement du Président de la République à son obligation constitutionnelle de garantir l’indépendance de cette institution ; mais c’est avant tout la responsabilité d’une importante partie de la hiérarchie judiciaire qui a distillé dans le corps, une culture de soumission qui a progressivement remplacé une longue culture d’honneur, de dignité et d’indépendance.

Mais, au-delà de la justice, c’est tout le pays qui est en détresse.

Les sénégalais sont fatigués.

En effet, aucun secteur de l’économie nationale n’est actuellement épargné par la précarité.

Les sénégalais sont écrasés par le coût élevé de la vie, le chômage chronique et sont obligés de subir l’insécurité, l’indiscipline, la corruption et l’insalubrité.

Toutefois, la plus grave crise qui frappe actuellement notre société est une crise morale. Nos valeurs cardinales de dignité, d’honneur, de probité et de loyauté sont presque abandonnées au détriment du reniement, du non-respect de la parole donnée, de la trahison, du mensonge etc. qui sont cultivés par les plus hautes autorités et ce, dans la plus grande indifférence.

Les fonctionnaires qui jadis, étaient fiers et jaloux de leurs valeurs de neutralité, de désintéressement et soucieux de l’intérêt général sont désormais contraints d’adopter une honteuse posture partisane et politicienne qui est la seule permettant d’accéder ou de conserver des postes de responsabilité. 

Et, ceux qui refusent d’adopter un tel comportement, sont malgré, leur compétence et leur probité,  marginalisés et perdent de ce fait, toute motivation indispensable à la bonne marche du service public. La politique politicienne et les intérêts privés, ont désormais pris le dessus sur les intérêts supérieurs de la nation, de sorte que ceux qui décident ne savent pas et ceux qui savent ne décident pas.

En lieu et place d’une gestion transparente, sobre  et vertueuse promise, on constate une gouvernance folklorique, clientéliste, népotiste, gabegique et laxiste. Nos maigres ressources de pays pauvre et très endetté sont dilapidées à des seules fins politiciennes. Nos libertés publiques, durement acquises depuis des décennies, sont désormais devenues conditionnelles. La démocratie et la bonne gouvernance  ne sont plus qu’un leurre.

Chers compatriotes,

Il faudra le clamer fort, la décadence de notre société est certes la responsabilité d’une même classe politique qui nous dirige depuis des décennies, mais c’est aussi et surtout notre responsabilité d’avoir toujours laissé faire. Notre abstention est complice, notre silence coupable. Et devant le tribunal de la postérité, notre culpabilité criera plus fort que la leur.

Chers compatriotes,

Nous sommes à la croisée des chemins. Par conséquent, toutes les forces vives de la nation  doivent sortir de leur résignation, de leur indifférence par rapport à la grave situation de notre pays.

Sortons de nos égoïsmes, pensons moins à conserver le confort de nos situations et remplissons plutôt nos devoirs vis-à-vis de notre pays qui nous a tout donné et que nous ne devons pas léguer, exsangue à nos enfants. Sortons de nos hésitations, vainquons nos peurs pour affronter avec courage les défis d’un Sénégal nouveau.

Pour ce faire, une nouvelle mentalité doit émerger. A vrai dire, la seule émergence qui vaille aujourd’hui, c’est l’émergence d’une nouvelle citoyenneté, l’émergence d’un patriotisme nouveau, l’émergence d’une nouvelle gouvernance, seules capables de vaincre le statu quo et de porter un développement durable et harmonieux.

Chers compatriotes,

L’avenir du Sénégal nous concerne tous, c’est donc à nous de le construire. Soyons persuadés que nous méritons mieux que notre médiocre sort. Nous devons impérativement reprendre notre destin en main en étant convaincus que notre patriotisme sincère vaincra sans doute les calculs et manœuvres des politiciens professionnels.
Ensemble, changeons le Sénégal !

Ibrahima DEME

vendredi 23 mars 2018

DE LA GOUVERNANCE TEMERAIRE….

Depuis son amorale volte face par rapport a sa promesse  d’écourter son mandat de sept a cinq ans, on voyait bien que le bonhomme président Maky Sall n’en fait plus qu’à sa tête…

Et maintenant, à la lumière de ses paroles vaniteuses sur l’opposition et de sa décision audacieuse de réviser unilatéralement le code électoral, il est entré dans le domaine de la gouvernance téméraire… celle – la qui a perdu tous ses prédécesseurs !

Le problème n’est pas, encore une fois, de savoir qui a peur ou non du parrainage mais bien pourquoi il décide de rompre le consensus qui a toujours prévalu entre acteurs politiques et par la grâce duquel on a toujours eu des lendemains électoraux paisibles … 

Le referendum n'aura donc été qu'une perte de temps et argent, n'est ce pas ?

C’est dire donc qu’il nous ramène à la case de départ… et que tous les sacrifices ont été, en fin de compte, vains… le fameux peuple se retrouve, à nouveau, gros jean comme devant !

Il se peut bien que sa hardiesse lui soit dictée par une autre logique, d’autres paramètres…

Cependant, c’est bien au fil de cette gouvernance téméraire que la psychose des rapts d’enfants et meurtres sacrificiels connait une ampleur jamais égalée...

Et que le calme séculier du palais de la République est secoué par de sombres histoires de sorcellerie...

Et que les accidents meurtriers sur la route et dans le ciel s’amplifient…

Et que l’école publique est paralysée au grand désespoir des élèves et leurs parents…

Et que les rapports des organes publics de contrôle font état de la plus extravagante gabegie au sein de l’Etat…

Et que de la façon la plus irrationnelle, il plombe durablement l’Etat par un endettement massif sur le marché international à un taux faramineux suscitant l’émoi et la consternation de la communauté internationale …


A notre lion dormeur, il est des états que votre sommeil explique difficilement, il faut plutôt chercher ailleurs les causes de votre affligeante perte du sens des réalités !

vendredi 16 mars 2018

LOBATT FALL, LE DERNIER DES MOHICANS...


Ils sont trois patriotes, pionniers emblématiques du secteur privé d'envergure nationale : Feus Djily Mbaye le bâtisseur, Ndiouga Kebe l'entrepreneur multidimensionnel…. et lui, LOBATT FALL le transporteur, qui vient de nous quitter sur la pointe des pieds comme à son habitude de la discrétion…

Ils ont incarné au plus haut point la solidarité nationale et configuré le rêve sénégalais… Allah vous couvre de sa Miséricorde éternelle en récompense de votre altruisme ! 

mardi 13 mars 2018

LES POLITICIENS SONT AVERTIS !

A chaque époque, ses idées. On n’en disconvient pas mais encore faut-il qu’elle soit capable de forger ses propres mots pour habiller lesquelles idées et aussi ses propres malheurs.

Sous ce rapport, notre société sénégalaise et africaine a du pain sur la planche. On succomberait volontiers à la tentation de justifier cette désunion africaine par la non-prise en charge collective efficiente de cette question de dénomination de ses idées, de ses hantises et de ses obsessions ?

La dénomination est un sacrement de l’idée dont l’absence anéantit tout espoir de conceptualisation donc de compréhension partagée ou de dépassement des problématiques socio-économiques ...
   
La société sénégalaise vit un phénomène particulierement inquiétant avec la prolifération des tentatives d’enlèvement de femmes et d’enfants. Allah seul sait combien de ces tentatives ont réussi…

Nul n’est plus à l’abri quand on remarque que les commis de cette sale besogne opèrent avec d’importants moyens, avec un culot insolent !

L’angoisse générée par le phénomène s’est muée en peur panique depuis que l'on soupçonne de plus en plus, la proximité des élections aidant, que les motivations de ces enlèvements sont liées à la magie noire au service de sombres desseins de conquête et de conservation de pouvoir qui, de ce fait, exigent d’effroyables sacrifices humains.

Afin que nul n’en ignore, en nous fondant sur les paroles du prophète Mohamed (psl), autant ce sont de vils hommes qui demandent le pouvoir, autant ce sont les plus vils d’entre eux qui sont prêts à tout pour l’obtenir ou le garder.  Les politiciens sont avertis ! 


samedi 10 mars 2018

LA REELECTION EST ASSUREE....

Cette semaine qui s'acheve est particulierement recapitulative des heures sombres dans lesquelles l'incompetence et la rapacite du bonhomme president Maky Sall et son regime ont plonge le Senegal...

Elle marque la perte d'un citoyen respectable. Et c'est le moment et lieu de nous incliner devant la memoire de ce grand homme, Mouhamadou Mbodj, qui vient de nous quitter. Nous serons toujours orphelins de ce Mansour alias Zorro des temps modernes. Que notre Maitre Allah le Vigilant et Magnanime le couvre de sa mansuetude eternelle...

Elle marque aussi la enieme interdiction antidemocratique d'une manifestation politique dont les peripeties rocambolesques ont conduit la police a balancer des grenades lacrymogenes sur de paisibles ecoliers sagement recroquevilles dans leur pupitres buvant les paroles de leurs maitres. Cette temerite se passe de commentaires car elle est confortee par un premier ministre fou.

Elle marque egalement cette bevue gendarme qui a entraine la mort d'un presume innocent. Les gendarmes se sentiraient-ils si puissants dans notre pays qu'ils peuvent se permettre de rouler a contre-sens sur nos routes pour tout simplement deferer un citoyen, sans doute pour le plaisir d'un parent ou sur la base d'un faux proces-verbal  ?

Ces deux monstrosites a l'actif des forces de l'ordre pointent l'urgence de revisiter de fond en comble le recrutement et la formation des elements de ces institutions nevralgiques... Serieusement, n y a-t-il pas lieu de craindre que l'ordre public et la paix sociale ne soient menaces par la qualite defectueuse de ses preposes ? Il y a vraiment anguille sous roche...

Elle marque, en outre, la publications des rapports d'audit de differents organes de l'Etat. Naturellement c'est toujours la gabegie effarante pour ne pas dire plus mais aussi l'impunite revoltante que procure la proximite affective ou partisane du bonhomme president Maky Sall...Meme le fameux TER est concerne....

Elle marque la levee de 1200 milliards sur le marche financier international. une bouffee d'oxygene qui permettra au bonhomme president et ses ouialles de se sutenter allegrement du budget public sans souci du present de ces concitoyens mais aussi preparer sa campagne electorale victorieuse sans souci du lendemain des futures generations senegalaises...

Mais elle marque aussi un terrible aveu. La verite est sortie de la bouche de l'enfant cheri du bonhomme president Maky Sall, on veut nommer Moustapha Cisse Lo. Tenez, au cours cours d'une ceremonie de remise de dons a des detenus de sa bourgade politique, il a violemment charge les juges coupables d'administrer une justice a deux vitesses... les voleurs de poulets au gnouf, les voleurs de milliards au vent... 

La question est posee aux juges, y compris les procureurs, juste pour savoir moyennant quoi, au nom de qui ou alors tout simplement pourquoi ?

Bonhomme President Gaïnde le lion, tu peux vraiment dormir...walay !

   

vendredi 9 mars 2018

D'UN SYSTEME HYBRIDE MORTIFERE….

Il est définitivement interdit au Sénégal, dorénavant, de tomber malade du cancer qui est pourtant la première menace dans le monde parce que touchant essentiellement la population active…   

A l’absence de la radiothérapie, est venue s’ajouter l’impossibilité de suivre la chimiothérapie…

Eh oui, au même moment on se paie le luxe de tenir fermé un hôpital public ultra-moderne construit à coup de milliards…

M’enfin, à qui profite le crime ?  

Sûrement les hôpitaux français et marocains…ou turcs  !

Peut-être bien les cliniques privées nationales si et seulement si il n’existait pas cette nébuleuse privée bien huilée au sein des hôpitaux publics instrumentée par des équipes médicales cupides, souvent composées de retraités maintenus en activité, qui se délectent copieusement des installations publiques si elles ne détournent pas tout bonnement la clientèle solvable vers certaines institutions du privé bien ciblées…

Et ce parallèlement à la curieuse mode remarquée dans le management des hôpitaux publics à savoir le projet de créer en leur sein des cliniques privées !

Une pratique des médecins de brousse qui fait recette en ville… Les villes se ruralisent-elles, donc?

Même l’Hôpital Principal de Dakar, fleuron de la médecine militaire et structure publique, n’y échappe point, bien au contraire !

Il n y a absolument rien à redire : Un étrange système sanitaire hybride se met en place… cassant tout à son passage, ruinant le public et hypothéquant le privé !
 
Nous devons pleurer notre triste sort quand l’éducation publique ne sera plus qu’un vague souvenir sous peu avec sa déliquescence actée mais surtout quand la santé est, elle, définitivement privatisée.

La brusque surchauffe du front social est une situation à laquelle nous ont malheureusement habitué des fonctionnaires qui à la veille de chaque élection présidentielle engagent ce bras de fer avec les politiciens au pouvoir pour s’accaparer d’une part encore plus consistante des ressources publiques.

Autant rien ne peut justifier qu’un président de la République du Sénégal, un pays parmi les plus pauvres de la planète, puisse disposer d’un budget d’une centaine de milliards pour mener train royal à travers le monde, tenir table au palais et étoffer sa cour de vassaux, autant nous sommes convaincus que l’avenir du secteur public est le cadet des soucis des fonctionnaires …


Car le service public, creuset de l’intérêt général, n’existe plus que de nom, politiciens et fonctionnaires, les deux protagonistes aussi épicuriens les uns que les autres, en ont décidé ainsi depuis que l’Etat à été sacrifié sur l’autel des intérêts personnels et corporatistes…  

Gayndé-le lion, tu peux vraiment dormir !

LES CHAKRAS


http://www.kinesiologie-marseille.com/comment-ouvrir-ses-chakras-debloquer-chakra-kinesiologie

samedi 3 mars 2018

TETE BAISSEE…. !

Des sénégalais se sont offusques que notre roi, Sa majesté Recep Tayib Erdogan tance son sujet numéro un mondial, notre bonhomme président Maky Sall par rapport à son nombre pléthorique de ministres…

Trente-neuf, officiellement ! Machallah comme a dit Sa majesté….

Officieusement, cela va sans dire qu’il faut multiplier ce nombre par trois pour espérer s’approcher de la vérité...

Mais que Sa majesté, notre roi Erdogan, se sente à l’aise de donner des leçons ! 

Ne nous a-t-elle pas a offert un joyau, le Centre de Conférences Abdou Diouf ?

Ne nous a-t-elle pas sauvé en parant l’incapacité de nos dirigeants à finir et à gérer un nouvel aéroport ?

Notre gouvernement ne compte-t-il pas sur les leçons sublimes dee sa majesté, militairement et économiquement, pour conserver le pouvoir, au vu de ses prouesses là-bas au Centre,  

Si les présidents africains refusent, par grandiloquence sans raison,  de tendre l’oreille à leur peuple, ils seront bien forcés d’entendre la voix de leurs maitres…

C’est que nos désespérants dirigeants ne sont démocrates que de façade. Ils sont dans le fond d'irrécupérables petits tyrans, des adeptes de la pensée unique et dont le délire égocentrique est proportionnel à la jouissance que leur procure le pouvoir....

Toute voix discordante, toute critique aussi justifiée soit-elle est définitivement réprouvée comme acte désobéissant, indiscipliné ou de jalousie ! 

Rien d'étonnant alors qu'ils soient la risée du monde civilisé...... 

Dans l’ordre universel des choses, il est inscrit que la décadence guette inexorablement les peuples dont la destinée échoit, malencontreusement,  entre des mains de faux démocrates qui, une fois élus, se laissent bêtement convaincre par des éléments médiocres de leur entourage que la conservation de leur pouvoir n’est plus désormais du ressort du peuple souverain mais dépendrait plutôt de forces surnaturelles…