samedi 31 décembre 2011

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2012 !

   Une Nouvelle Année !   


Nouvelle vie ? 


Nouvelle prespective ?


Une nouvelle année, c'est sans doute tout cela...


Mais c'est aussi une opportunité de nous reformer, de faire un bilan de notre exercice, notre existence, notre vie.... 

pour repartir à l'assaut avec un entrain renouvelé sur de nouvelles bonnes resolutions...citius, altius, fortius...


Mieux faire, Mieux être et Mieux sentir est la devise, le challenge qui vaille...

Amadou Hampathé Bâ nous dit : "quand l'enfant nait, son premier reflexe est de pleurer....il a raison...car il est plus difficile de vivre que de mourir..."


Alors Bonne et Heureuse Année à tous !

PENSEE DU JOUR

« Pour vivre, je ne dis pas heureux (ce but est une illusion funeste), mais tranquille, il faut se créer en dehors de l'existence visible, commune et générale à tous, une autre exigence interne et inaccessible à ce qui rentre dans le domaine du contingent, comme disent les philosophes.

Heureux les gens qui ont passé leurs jours à piquer des insectes sur des feuilles de liège ou à contempler avec une loupe les médailles rouillées des empereurs romains ! Quand il se mêle à cela un peu de poésie ou d'entrain, on doit remercier le ciel de vous avoir fait ainsi naître. »


vendredi 23 décembre 2011

A LA QUETE DU BONHEUR.....

L’homme a beau poursuivre plusieurs objectifs dans sa vie mais, en réalité, il ne recherche qu’une seule et même chose, le bonheur.

Et donc ces objectifs poursuivis ne sont que des instruments pour atteindre le bonheur qui est ainsi le but ultime de toute vie.

La majorité des hommes, cela va de soi, pense que la richesse matérielle est l’instrument de loin le plus important.

Cependant, au vu de la réprobation morale que le matériel suscite, il nous semble bien que l’on est en présence plutôt d’un raccourci commode à la fois permissif et libertin.

Il faut ajouter que le matériel n’est pas le seul instrument décrié, il partage ce triste sort avec d’autres tel que la drogue, par exemple.

Mais un instrument semble cependant faire l’unanimité, c’est la sagesse.

Epicure professait déjà, trois siècles avant notre ère, qu’il était impossible d’être heureux sans être sage.

Or la sagesse est presque partout perçue comme un renoncement aux futilités qui nous ont sorti des sentiers du bonheur ou alors un délestage de notre fardeau pour nous rendre plus alertes à retrouver et regagner nos pénates heureux.

C’est que le bonheur est forcement une position perdue. Autrement nous serions en flagrant délire utopiste.

Il est notre condition originelle, notre ambiance naturelle de l’état fœtal à la tendre enfance. Ne sommes nous pas nés naturellement bons ?

C’est peut être là le sens du symbolisme africain qui rend la sagesse par les trois statuts du sourd, de l’aveugle et du muet.

Ailleurs, nous pouvons également remarquer dans la tradition sino-nipponne notamment un symbolisme très voisin. On l’y évoque, en effet, par les trois singes Misaru(l’aveugle), Mikasaru (le sourd) et Masaru (le muet).

Ici et là, la sagesse se rapporterait ainsi à trois organes primordiaux qui conditionnent grandement la sociabilité de l’homme : la vue, la parole et l’ouïe.

Les multiples implications dialectiques auxquelles se prête ce rapport restent toujours naturellement à la mesure de la complexité de la recherche du bonheur…

En tout état de cause, la réflexion sur la sagesse et partant sur le bonheur est plus que jamais une « open-question ».

Pour notre part, aussi bien la sagesse que le bonheur ne doivent être sujets à un quelconque prêt-à-porter spirituel qui tend à élaborer des étapes pour la sagesse et le bonheur.

Acquérir la sagesse pour tendre vers le bonheur est une aventure humaine qui veut déchiffrer le mystere qui entoure le sens de l’existence et de la vie.

Cette aventure ne peut donc qu’être personnelle puisqu’elle obéit à plusieurs facteurs déterminants d’ordre spatio-temporel et culturel.

Et l’âge du capitaine dans tout cela ?

Et si sagesse et bonheur n’étaient que les faces d’une seule médaille ?

Et s’ils ne valaient que pour leur recherche ?

Le spirituel, à lui tout seul, ne nourrit pas son homme, en effet.

Ibrahima Gueye

PENSEE DE LA SEMAINE


"Dans tout ce que nous entreprenons, et quel que soit le domaine, matériel ou spirituel, ce qui compte ce sont nos efforts. Le Ciel ne considère jamais le succès, mais seulement les efforts.

Le succès, c’est Lui qui en décide, car tout ce que nous faisons s’inscrit dans un ensemble et doit donc servir les plans de Dieu, être en accord avec eux ; et peut-être n’est-il pas du tout prévu que les projets auxquels nous sommes en train de travailler se réalisent comme nous le souhaitons. Seuls les efforts nous appartiennent, pas la réussite.

Laissez donc les êtres d’en haut décider du moment où vos efforts seront couronnés de succès. Quoi qu’il arrive, vous devez vous dire : « Pour l’instant, c’est vrai, mon travail ne donne pas tellement de résultats visibles, tangibles, mais en réalité je sais qu’aujourd’hui déjà il porte des fruits. »

Même si on ne les voit pas, il y a toujours des résultats dans votre cœur et dans votre âme. Rien ne reste inerte ou stagnant."

mardi 20 décembre 2011

AVEC TOUS MES VOEUX !

Il est parfois des textes qui sonnent juste, car ils font vibrer notre âme et notre cœur, et réveiller l'homme de bien qui sommeille en nous. Ce poème est célèbre, il a influencé tant de lecteurs! Certains n'en mémorisent qu'une phrase, d'autres l'utilisent comme guide de vie. Vous en avez peut-être déjà entendu parler, mais l'avez-vous vraiment lu ? Lisez-le et ressentez-le. Je suis sûr que vous en retiendrez quelque chose et ...


Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

Kipling

vendredi 2 décembre 2011

ADIEUX A DJIBO, NIASSE,TANOR ET AU PS

Le brave Ousmane Tanor Dieng doit bien songer maintenant à porter en terre le cadavre du monstre agonisant qui vient de rendre son dernier souffle, hier, 1er décembre 2011 et qu’il a porté, vaille que vaille, sur ses frêles épaules pendant plus d’une décennie.
L’impossibilité de Benno Siggil Sénégal à parvenir à choisir un candidat unique à la prochaine présidentielle est l’acte officiel de décès du parti socialiste.
Me Wade a sans doute raison de rappeler que l’on ne doit pas tirer sur une ambulance mais il devrait bien se garder de rire car il doit tout, absolument tout au PS… Oui, non seulement il a été bénéficiaire de la longue agonie du parti socialiste mais encore ce sera indubitablement son parti ou sa postérité pro-libérale qui profitera de la mort de ce parti.
Mais Ousmane Tanor Dieng n’est pas le seul à qui on devrait présenter les condoléances car le parti socialiste est bien mort des suites des coups et blessures volontaires portés dans l’intention de donner la mort par Djibo Ka et Moustapha Niasse.
Car on ne comprend pas que Niasse, hier et Djibo, aujourd’hui aient pu être à ce point inconscients de la stratégie d’isolement et de caporalisation ourdie à leur égard par les forces ennemies…
Seulement, on pourrait considérer ces coups et blessures comme les causes lointaines de la mort à côté des causes immédiates, les circonstances aggravantes si l’on veut, qui consistent dans les choix hasardeux, qui peuvent se résumer par immaturité politique, de Ousmane Tanor Dieng.
Les partisans de Moustapha Niasse n’ont pas ainsi raison de voir dans la cooptation de leur mentor par la majorité des partis de Benno comme le verdict final du combat de leur mentor contre Ousmane Tanor Dieng pour hériter du Parti socialiste.
Et ce n’est pas également Djibo Ka qui devrait pavoiser lui qui pas plus d’une semaine auparavant se gardait bien de choisir entre Tanor et Niasse…
Pas plus que nous ne comprenons pas que Ousmane Tanor Dieng ait pu tomber dans le piège au regard de son flegme légendaire pour livrer avec une naïveté aussi criarde le parti socialiste ou ce qu’il en reste, poings et pieds liés, à l’ennemi !
Le parti socialiste est mort dans le salon de Dansokho, qui plus est ! Ce sont Djibo, Niasse et Tanor qui perdent la face… Tant pis pour les vaincus, ils méritent leur sort !
Dansokho et Bathily, à l’instar de beaucoup de politicaillons, peuvent bien rire sous cape … si seulement rire d’un mort n’allait pas dans le sens contraire de la morale et de l’intelligence !
D’ailleurs dans la religion musulmane, l’une des pires damnations est réservée justement à ceux qui rient pendant les obsèques ou dans les cimetières.
Mais convenons-en les athées, les communistes et autres adeptes du socialisme dialectique ou scientifique, n’en ont cure…
Au même titre que les grands bandits repentis, les voleurs blanchis avec complaisance ou encore les hyènes qui veulent passer pour des lions…
Après l’enterrement du parti socialiste de Senghor et de Diouf, la vie continue.
L’idéal social démocrate doit bien ressusciter dans notre pays.
Avec de nouveaux hommes... C’est la sanction de l’histoire…
Hamidou DABO