CES SACRES POLITICIENS….

Revenant de sa prétention farfelue de majesté royale encouragée du reste par ses innombrables courtisans, le bonhomme président Maky Sall s’est décidé à nommer une personnalité, certes de la galaxie de ses obligés mais quand même à peu près recommandable, pour initier le dialogue politique.  

Que de temps perdu mais surtout combien de fois notre brave père Leopold Sedar Senghor s’est-il retourné dans sa tombe, si l’on ne se demande pas l’état du président Abdou Diouf qui a du ronger son frein jusqu'aux plaquettes !

C’est juste que dans notre pays de dialogue et de masla, il est des comportements à bannir…

Quand on s’occupe de la Cosa Nostra, pendant un temps très déterminé au surplus,     

Quand on croit à ce qu’on dit en rendant hommage au père d’une nation fondée sur le commun vouloir de vie commune, on n’a pas droit à l’erreur…

Mais c’est à se demander si vraiment le peuple sénégalais mérite sa classe politique.  Je me demande même ce que cette classe d’oppresseurs a fait de ce code électoral consensuel de 1992 ?  

Car le travail imparti au préposé Saydou Nourou Ba ne porte que sur des questions électorales…encore ? oui, encore !

Et il est sans doute des questions aussi sinon plus importantes, plus immédiates…

L’an prochain le gouvernement sénégalais table sur un budget mensuel de 300 milliards parmi lesquels 50 milliards seront empruntés.    

Il dépensera cette manne ainsi ( par mois ) :

•     70 milliards pour payer les salaires des fonctionnaires soit 1 sénégalais sur 70
•     60 milliards pour faire tourner la machine administrative…. définitivement inefficace…
• 100 milliards seront consacrés au peuple soit 7 000 fcfa pour chacun...
•   70 milliards serviront à rembourser la dette déjà sujette à caution

Le peuple est spolié. Ses impôts ne servent aucune bonne cause ou si peu ... 

On emprunte aussi pour payer des dettes. Des dettes dont on se demande à quoi elles ont bien pu servir… 

Et qui nous ne dit pas qu’elles sont le véritable enjeu des joutes politiques ? 

Et si c’était la vérité… Ah, ces sacrés politiciens !