lundi 19 février 2024

LE RENDEZ-VOUS INQUALIFIABLE...

Les cerveaux fichus coulaient du nez. L'affaire était suffisamment complexe pour surchauffer leurs méninges. Le repas n'en serait que plus épicé. Tant mieux, ils en raffolaient.

C'était l'hiver, même si hiver anormalement chaud, c'était le cas et officiellement donc, le grand animal était entré en hibernation... Ses fripouilles se sentaient orphelines. Le chef assassin et sa bande de pervers étaient retournés sur leurs pas... 

Le sentiment le mieux partagé était la haine contre Hadès, le fils de Satan. Cet ignoble fils du diable qui avait à coeur de déblayer un chemin pour son père Satan. Il n'était plus beau à voir... Son père l'avait clairement abandonné...  

Le monstre désormais immobilisé par la clameur des humains du monde entier et le gourou miraculé avaient convenu d'un rendez-vous pour confronter leurs drafts respectifs. Encore cette témérité époustouflante qui bravait le feu... Etait-il conscient de sa position intenable ? 

Les jababus subodoraient un gros écueil. Sera-ce la grande honte ou la sublime victoire que l'on célébrera désormais en guise de fête nationale ?

Et même, quels seraient les sorts des sordides poussin de condor, de Voldemort le cerveau désagrégé, cerbère. Et Hades ?   

Des chamailleries en perspective car la honte ne se refère qu'à la désultanisation forcée du monstre mais la victoire sublime est exclusivement à l'actif du peuple lafien.  

La libération des otages avaient stupéfait les lafiens qui decouvraient au demeurant avec le reste du monde toute l'ampleur de cette malfaisance dont s'étaient rendus coupables le monstre et ses larbins. Le compte n'était pas encore bon mais qui eût imaginé un tel nombre, des motifs aussi fallacieux, cette violence aussi inhumaine. Les nécrobies, la racaille et la marmaille n'y étaient pas allés de main morte. Exerçant une brutalité  extrême, infligeant des sévices corporels graves et embastillant aveuglement des bébés, des enfants, des femmes, des hommes et des personnes âgées.  

Les éléments les plus toxiques de la vermine, le larbin noir au coeur noir aussi noir que le charbon de bois en tête, ruaient dans les brancards. Ils jouaient aux veilleurs zélés osant espérer que les anticorps fabuleux de leur mentor pouvaient à n'importe quel moment stopper et inverser ce processus de transmigration. Plus optimiste tu meurs !, leur monstre avait commencé avec beaucoup d'histoires, il était dans l'ordre naturel des choses qu'il parte sur fond avec des paquets d'histoires.

Le gourou n'a jamais été aussi seul et partagé. Il avait pitié du monstre qui l'avait pourtant anéanti avec la prise d'otages. Au même instant, il incarnait plus que jamais l'espoir ultime d'une large frange des populations et ses ennemis intimes étaient piqués au vif. 

Au chef, il faut des hommes et aux hommes, il faut un chef ! 

Et ça n'augurait rien de bon...

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