"Tout est dit, et l'on vient trop tard depuis plus de 7 mille ans qu'il ya des hommes qui pensent". Cela avait le mérite d'être rappelé aux haillonneux qui pavoisaient. Pour autant, il était hors de notre pensée de doucher leurs ardeurs légitimes à abréger méthodiquement les souffrances de leurs congénères.
Lice, peigne, navette, fil, aiguille,tissu ou simplement un métier à tisser, le gourou était-il l'instrument du destin de Laf ? La question vaut son pesant d'or tant rien, absolument rien n'égalait son influence. Son vécu d'injustice et sa démarche tranchée avaient abrogé le neutralisme intellectuel.
Il y avait ceux qui l'aimaient quoiqu'il fasse et il y avait ceux qui le haïraient à jamais. La politique aussi à Laf obéissait à ce classement, le plus naturellement du monde.
Or tels la haine et l'amour qui étaient des sentiments éternels, l'animosité entre les deux groupes pro et anti gourou ne pouvait qu'etre outrancière.
Ainsi, la haine contre le gourou prenait les accents d'une mécréance assumée par les antigourou qui se confondaient harmonieusement avec les fils de Satan, précurseurs du mouvement... Le flibustier pervers, maniaque et narcissique à souhait et le mamba noir, le larbin noir au coeur aussi noir que le charbon noir, en étaient les leaders assumés !
On ne reprochera pas leur exubérance aux progourou. Car si leur rêve ne se concrétisait point, ce sont eux avec le peuple qui continueraient de vivre le quotidien cauchemardesque des peuples d'Alkebulan depuis le jour fatidique où par un malheureux concours de circonstances, ils furent "découverts" puis apprivoisés dans les villages de Bamboula et enfin jetés en pâture au monde humain, matériel et spirituel d'ailleurs...
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