Le sombre idiot ingrat qui conduisait les destinées de Laf insistait dans la bêtise.
Il ne voulait pas tirer de leçon de la mésaventure du fils de Satan, Judas, le plus grand traitre de Laf dans sa brève confrontation avec le gourou qui s'était soldée par une défaite amère. Qu'à cela ne tienne !
Il avait adoubé purement et simplement le mamba noir, le larbin noir au coeur aussi noir que le charbon noir et son acolyte le sac de paroles mensongères, le flibustier pervers. Les opérations contre le gourou se poursuivaient donc.
Dadjal et Satan n'avaient pas dit leur dernier mot.
Et en moment meme où Dame Nature observait et analysait la situation, le gourou restait ferme. Ses haillonneux étaient sa raison de vivre qui s'imposait à lui chaque jour davantage.
Il fallait être lui pour ne pas être horripilé par ce deferlement engoué de toutes les forces réactionnaires lafiennes vers l'ouroboros. Tous savaient, au moins, qu'il n'était pas homme lâché au point de decliner un combat quand sa survie ou celle de ses haillonneux était en jeu !
L'ouroboros qu'était devenu le jeune barbu, qui en voulait terriblement au gourou, ce gourou des haillonneux dont il fit partie, à son ancien gourou, coupable de lui avoir forcé la main pour renvoyer les légataires du monstre mais aussi d'avoir refusé de promouvoir quelques uns de ses copains et coquins parmi les nouveaux candidats légataires.
Des légataires du monstre qui lui avaient imposé comme condition sine qua non de leur collaboration le meurtre du gourou.
Telle une buse bondrée, l'ouroboros se maintenait, ainsi, en ascendance thermique pour se soustraire aux scandements du nom du gourou.
Lui aussi ?
La faillite spirituelle entrainait la faillite identitaire qui, chez n'importe quel homme, donnait un spectacle pas beau à voir !
L'homme est une création divine ravalée au bas de l'échelle. Celui qui faisait de cette boule de chair et d'os un homme en acte était l'homme, le vrai, aux yeux de Dieu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire