Quand le pillage devient une manière de vie pour un
groupe d’hommes vivant en société, ils se fabriquent avec le temps un système
légal qui l’autorise et un code moral qui le glorifie…
Ainsi donc le procès tant attendu du maire de Dakar
Monsieur Khalifa Ababacar Sall révèle-t-il, in fine, une facette des gestions
sombres et vicieuses de nos différents gouvernements depuis l’Indépendance
jusqu’à nos jours…
Les régimes qui se sont succédés à la tête de notre pays
se sont davantage évertués à pérenniser une conspiration politicienne fondée sur une stratégie d’accaparement sans vergogne des maigres ressources d’un peuple
dont la majorité souffre…
Mais un crime est rarement parfait comme en témoigne le
scandale de la caisse d’avance de la Mairie de Dakar qui ternit la moralité de
plusieurs de nos hommes soi-disant d’Etat…
Sans aucun doute, c’est un signe de la justice immanente
mais le tribunal devrait bien songer à ce que le peuple sente bien à l’issue du
procès que la justice a été bien rendue…que justice lui a été rendue...
Surtout, qu’il veille à ce que l’on ne se retrouve dans l’un des
deux cas : un verdict de bataille entre avocats et juges ou une victoire d’une
chapelle politique sur une autre !
Et passe encore s’il ne s’agissait que des ressources financières, il s’y ajoute aussi ce bradage du patrimoine national à la faveur de l’émergence-construction d’infrastructures publiques mises sous séquestre du capital étranger dont le résultat le plus immédiat est la confiscation de la souveraineté nationale.
Un gros pavé, last but not least, vient d’être jeté dans
la mare dont l’eau fétide éclabousse tous les gouvernements ouest africains.
Pourquoi notre bonhomme président Maky Sall ne nous rassure-t-il
pas que le gouvernement sénégalais n’est en rien mêlé à cette histoire nébuleuse
de don qatari en faveur des jeunes sahéliens réduits en esclavage en Lybie ?
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