D'outre-tombe, Tuff Gong ne cessait d'interpeller ses perpétuels orphelins par sa sagesse. Sa défiance par rapport à l'amour, en particulier. Il fallait vraiment prendre peur quand vous êtes l'objet d'une déclaration d'amour...
Et selon l'interprétation fantaisiste et libre des jababus, c'est parce que l'amour vous chargeait de vous renouveler continuellement aux yeux de votre amoureux d'une part mais d'autre part, et surtout, il vous rendait complaisant à son égard !
Le monstre ne nous démentira pas. Il était devenu le plus malheureux des hommes à la lecture du livre noir pondu par les embarrassants fouineurs des cagnottes. On le savait béotien mais pas au point de s'être laissé piéger dans une renommée aussi indigne. Sa vermine, sa racaille, sa marmaille, sa progéniture et ses larbins s'étaient ainsi donc gaillardement joués de lui ?
Un dirigeant inculte était donc toujours une calamité. On ne pouvait guider un pays sans connaitre de façon objective sa culture façonnée par son histoire. On ne pouvait convaincre les gens qu'en vainquant leurs préjugés historiques.
La gouvernance n'était qu'une recherche dynamique de solutions. Lesdites solutions ne tenaient que dans la combinaison optimale, parfois miraculeuse, des ressources physiques, financières et morales d'un peuple.
Au Gourouland, la ressource morale, la plus déterminante était la plus rare, ayant été phagocyté proprement par le monstre et sa vermine. L'ouroboros n'avait eu de cesse par des rappels d'indiquer la bonne moralité comme input principal de sa gouvernance. Mais, en vrai, il s'agissait de plus en plus de restaurer cette bonne moralité.
Il mettrait donc en pause son programme de devenir le prolongement international du gourou. Et venir en renfort du gourou dont les actes pour relevant d'une intention pure originelle qu'ils soient étaient systématiquement rangés dans le cluster de sa probable vengeance personnelle que redoutait au plus haut point la vermine qui lui en avait fait voir des vertes et des pas mûres.
Partant que seul un gouvernement guidé par des principes moraux inspire la confiance, renforce la cohésion sociale, il en avait besoin pour mettre en place ses politiques qui inférait l'affinement du sens du partage équitable des richesses entre gouroulandais et notamment developper une sincère empathie nationale patriotique envers leurs compatriotes dans les zones les plus déshéritées.
Planter les mêmes rêves dans le même espace mais les faire partager par les uns et les autres, en ville tout comme en campagne, c'était une claire conscience des enjeux d'un avenir meilleur et son coût d'opportunité.
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