Les maîtres chiens n'avaient pas lâché affaire et n'en avaient jamais eu l'intention pour eux habitués à contrôler tout et tous et de forcer l'allégeance de tout et tous.
Ils avaient bien largué le mamba noir, le larbin noir au coeur noir aussi noir que le charbon noir. Le vagabond s'était bien gardé de le dire, préférant faire voeu de silence.
Les maitres chiens avaient ensuite choisi de le substituer par l'immature garçon capricieux qui avait été très heureux de servir de canal de transmission de leur invitation-convocation à l'ouroboros.
Ce dernier était moins tendu depuis qu'il avait reçu la sainte onction du gourou de refaire partie de son armée de haillonneux. Enfin, avec quoi se protéger de l'infortune liée aux maudites alliances. Il voyait bien le supplice que Satan infligeait à son fils Judas le fils de Satan. Au moment où ses forces occultes étaient en alerte ! Allait-il les sacrifier au milieu du gué ?
Pour arrêter sa fuite, était-ce un début de solution, sa démarche fière d'idiot ingrat au visage assombri par un occultisme forcené avait laissé place à une austérité factice d'un passif agressif. Car des tonnes de beurre de karité mélangé au kaolin avaient été vaines à reilluminer sa face.
Il ne lui en restait pas moins une lourde tâche. Comment se débarrasser des maitres chiens pugnaces, si déterminés, à réaliser leur but : accélérer la venue de Dadjal ? Lequel ne devrait pas être loin d'une idée qui se matérialiserait en se nourrissant du sang et des chairs des humains sacrifiés par sa domesticité.
Exactement le cocktail qui alléchait Satan qui lui même entraînait dans son sillage diverses autres forces mystérieuses s'il ne les attirait à la façon d'un aimant et avec lesquelles il partageait la même prédilection des fétiches !
Le gourou était à mille lieues comme d'habitude de ces basses préoccupations. Il rêvait d'un peuple de gouroulandais unis pour le meilleur et pour le pire par les liens de confiance à toute épreuve.
Il donnerait tout l'or du monde pour racheter le douloureux prix du nouveau départ de son empire. Il allait y avoir surement des larmes et sans doute beaucoup de pleurs mais certainement beaucoup de sueur !
Le monstre avait ouvert la boite de Pandore ! Satan et ses hordes maléfiques avaient goûté au sang des gouroulandais et ils devaient l'avoir trouvé de très bon goût pour en réclamer davantage, encore et encore.
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