dimanche 21 avril 2024

LE COKTAIL DU PIRE....

A Laf, les preuves abondaient que le ridicule ne tuait pas chez les chapons et les poulardes de la vermine dont l'ancien monstre avait écrabouillé les cervelets, notamment. 

Les aveux publics du grand animal, à l'allure d'une nouvelle adhésion à la secte du gourou, avaient fait l'effet d'une grenade GM2-L. Le vacarme infernal avait eu des conséquences énormes. 

Le Mamba Noir au coeur noir aussi noir que le charbon de bois s'était déterminé à faire, lui aussi, le saut... 

Tout autant que Hades le fils renié de Satan s'apprêtait à apostasier avec sa maléfique doublure craniate.  Est ce que le nom faisait-il le parent ? Il redoutait le terrifiant supplice que lui préparait les gourous à savoir ravaler son vomi... à coté duquel, cependant, son angoisse de devoir se présenter devant le tribunal démoniaque attrait par son père Satan passait au second plan ! Les fétiches étaient bien mortes.

La doctrine de l'ennemi intérieur avait bel et bien pris fin avec la fuite du monstre. La vermine rivalisait d'astuces pour quitter la pirogue malgré les intonations apaisantes du petit gourou. Laf était devenu tout à coup le pays le plus peuplé d'invertis... 

Les apôtres de la guerre d'un Laf contre un autre Laf et de la soumission de lafiens à d'autres lafiens pensaient ainsi cacher leur déshonneur. Et pourtant, leur défaite ne faisait que consacrer, encore plus avec force, l'idéal national de démocratie et de république. Des constructions intellectuelles qui ne seront jamais achevées, au demeurant et des chantiers sans fin, toujours perfectibles, qui requerraient l'abnégation de tous, ceci dit.

Le monstre avait servi aux lafiens un cocktail produit à partir de leur pire, de quoi sera fait celui du gourou ? 

D'ailleurs que pouvaient bien mijoter nos deux sympathiques gourous à la faveur de ce calme plat troublé de temps à autre par les chuchotis des haillonneux harets ? 

C'est que leurs préparatifs prenaient beaucoup de temps aux yeux de la vermine orpheline. Cette dernière redoutait que cette lenteur ne soit mise à profit pour concevoir avec méticulosité une guillotine hors normes avec les briques de la justice et le ciment de la réparation dont elle pâtirait... 

Les ailes de la marmaille et de la racaille perverses n'étaient désormais d'aucune utilité !

Judas le plus grand traitre de Laf, l'air maussade se contorsionnait comme un ver. vers où ? Pas quand même chez le petit gourou, ça, ce serait le comble ! 

Mais un gourou, petit ou grand, avait-il le droit de repousser une âme résipiscente ? 

mardi 16 avril 2024

TARETS A l'ABORD !

Si les traces des pas de l'ancien monstre sur le sol lafien avaient été recouvertes de poussières, il n'en restait pas moins que la couardise de la vermine et ses forfaitures conptemtibles ne cessaient de diffuser une forte odeur pestilentielle dans les endroits qu'il avait occupés et qui renvoyait à son exécrable souvenir...

Ce qui protégeait était justement ce qui pouvait faire souffrir. Ce n'était pas seulement la complaisance du cerveau qui était en cause. La grand'pouplée, la mal aimée, proposait déjà ses services avec sa  parfumerie ambulante pour désodoriser partout... 

Un vent de libération soufflait sur Laf. Qui s'était libéré ? Et contre qui s'était-on libéré ? La racaille marchait tête basse, queue entre les pattes, n'en revenant toujours pas d'avoir été déshumanisée, d'avoir été aussi basse, d'avoir commis autant de conneries, d'avoir ainsi pactisé avec Satan. De vulgaires chiens méchants dressés à tuer, humilier et torturer,  voilà ce qu'ils étaient devenus, ne répugnant pas a occire bestialement des frères d'armes !  

Se pouvait-il seulement qu'elle disposât d'une conscience, la racaille paumée, pour pouvoir la traduire au tribunal du for intérieur afin d'y trouver une réponse à la question qui la lancinait : A quelle fin, tout ceci ?  

Le chef assassin ahuri d'avoir été laissé à quai par le monstre, honteux du regard désespéré de ses éléments les plus pervers,  rejetait sur son compère d'infortune, le grand animal, la cause de son avilissement soudain. 

Derrière quelque chose, il y avait toujours quelqu'un, comme le monstre l'avait enseigné ! Ah oui, le sikori. Et si le monstre avait négocié sa tête ? 

La marmaille se tenait coi n'osant respirer de peur d'attirer l'attention cobresque des delateurs. Mais aussi parce que le chef de la fripouillerie, le grand animal, auprès de qui elle s'était confiée avec corps familles et biens, au grand désespoir du Mamba Noir au coeur noir aussi noir que le charbon de bois, avait publiquement avoué sa tritanopie...  Sa maladie l'aurait ainsi induit à confondre son bleu et celui de ses clébards avec le marron du monstre et de sa vermine, sans aucune intention de nuire à autrui, carrément ! 

Le fils du gourou assurait et rassurait. Il était entièrement pris par l'opération d'insonorisation des cris de soif de vengeance des félidés haillonneux avant qu'ils ne mutent en quête sanguinolente. Grand seigneur, il avait à coeur de déblayer le terrain pour son miraculé paternel ! 

Deux regards et trois appels lui avaient suffi pour désactiver les plus sales fripouilles que l'ancien monstre déporté lui avait léguées dont les bâtards, le petit maure et le condoreau. C'était leur tour d'avoir peur ?

Ainsi, malgré les appels pathétiques fort troublants de ses fanatiques, le gourou pouvait dérouler tant bien que mal. Il etait devenu une cible inerte. 

Il restait sur une déception toutefois. Il s'était bien présenté au rendez-vous avec son adversaire avec son ébauche bien couvert de bleu mais l'ancien monstre, mauvais joueur, avait refusé poliment de présenter son manuscrit... Mais qu'à cela ne tienne, il avait compris que la nouvelle science politique ne serait que de son fait ! Le  monde, singulièrement la jeunesse nigritique universelle était à son écoute !   

Le capitaine de bâteau qu'il était pouvait-il seulement entendre dans la tempête qui agitait la mer lafienne particulièrement déchaînée, que la vermine avait reçu le don des maîtres chiens de se muer en tarets capables de s'accrocher à n'importe quelle quille ?

Au moins, les jababus devaient un enseignement majeur à tous les piteux cerveaux ambigus qui s'accrochaient à leur élucubration : que celui qui ne veut tomber, se couche à jamais ! 

lundi 1 avril 2024

LES PIRES HOMMES....

Le grand animal était effondré. L'image des maitres-chiens forhuant leurs cabots pour remballer leur machinerie diabolique l'avait dévasté... 

Ses hululements de douleur étaient tels que le monstre n'en pouvait plus... Au prix d'une entorse à l'honneur, encore une fois, il avait condescendu à le soustraire d'une éventuelle furie du gourou tout en lui conseillant de faire profil très bas, dorénavant car le sikori restait imprévisible. 

Cette mise en garde ne faisait que raviver sa peur à l'idée qu'il allait devoir faire face au fils du gourou, un de ces quatre, autant que  cette nouvelle position lui faisait caresser une idée improbable ! 

Le chef assassin avait tari ses glandes lacrymales depuis qu'on lui avait fait miroiter le chance d'être le pisteur du monstre dans ses prochaines randonnées cynégétiques.

Le gourou montait en grade. De deuxième homme de l'humanité à subir le plus fantasmagorique des affronts, 2423 ans après son illustre prédécesseur qui y a toutefois trépassé, il était devenu le premier de l'histoire à réussir une révolution pacifique ! 

Il avait pulvérisé la haineuse vermine et son mentor et avili les sots masturbateurs intellectuels. Il ne semblait pas en tirer une quelconque gloriole... Mais une question demeurait. Franchira-t-il la nouvelle barre à savoir parachever une révolution avec tout son superbe ? Les lafiens lui vouaient une confiance aveugle et ne doutaient point de son amour pour eux. 

Aussi, sa nouvelle mission dans sa fonction de berger des lafiens, symbole de la liberté adulé aux quatre coins de la Négritie, n'en était-elle que plus aiguë. Que fallait il faire pour que son fils précieux n'enfile le costume diaboliquement doré dont le monstre venait de se défaire avec peine, là-bas, entre un palmier oriental et un flamboyant austral d'une part et d'autre part que sa progéniture ne tourne à la vermine ?

Car les pièges du diable étaient imprévisibles, le fils de Satan, Hades, multipliait sa contrebande de sang noir. Ses obligés, Cerbère et Mamba noir ainsi que ses acolytes, le plus grand traître de Laf et le petit maure bâtard, s'abîmaient dans un prosélytisme de mauvais aloi.

Le temps, juge sans appel, rendrait tout bientôt le verdict sur l'ampleur de ce trafic ! 

Les jababus rigolaient à gorge déployée de ces idiots qui lisaient leurs élucubrations, ils se foutaient pas mal de ce qui pouvait arriver... En attendant d'être confondus, il était clair dans leurs cerveaux fêlés que ceux qui rivalisaient étaient les pires des hommes.