mardi 4 novembre 2025

L'APPEL DE LA TRAHISON....

Le monstre, reclus dans sa forteresse dans la terre des Getules, ricanait. Il espérait que le gourou avait reçu son signal. L'ouroboros avait mordu à son hameçon. Il n'était pas peu fier de sa prouesse. Lui, le rejeton des fiers guerriers barbares d'antan, sans foi, ni loi, paillards et pillards. 

Il est vrai qu'il avait été aidé par l'ingénuité de ce dernier qu'il avait été le seul à avoir devinée avant tout le monde. Il avait profité d'une leçon durement sue qu'au firmament, là où on vous bouclait même votre ceinture, la hauteur rend fragile la fidélité !   

Il ne remercierait jamais assez sa racaille et sa marmaille qui avaient vraiment assuré plus que ses mouchards qui jouaient un double jeu à sa grande stupeur !

L'ouroboros avait fait de son bastion confié à la garde des veilleurs sur le lignage un nid de serpents comme lui et ouvraient à grands bras toute vipère déguisée prête au coming-out. Il considérait cette conjoncture  comme les premiers résultats de ses travaux mystiques à bord de son laraire volant. Si la question sur les deuxièmes et prochains résultats se posait avec curiosité, il y avait mieux, quel résultat final, au fait, recherchait-il ?      

Il savait qu'il marchait sur le bord du gouffre aux frontières de la félonie mais n'en avait cure. Cela s'entendait bien dans sa nature passée de fauve dans les rangs des félidés haillonneux mais sa progéniture était-elle en mesure de supporter pour la postérité l'étiquette de graines de traitre ? L'histoire pardonne parfois le crime mais n'oublie jamais les noms propres du traitre et ses enfants...

C'en était devenu pathétique. Le monstre et ses larbins en fuite ou embastillés se montraient particulièrement généreux. Aussi s'attaquer au gourou attirait-il maints bilakros cupides qui goûtaient dans le même temps le souffle brûlant du vent sur la langue...  

Les jababus ne voyaient plus pour le gourou aucun honneur à se battre. Car tout prodige qui précède son temps porte en lui la promesse de lumière et le poids de l'incompréhension qui aura raison de lui. 

Mais, bémol, le génie est destiné à illuminer. Le gourou était cette lumière parmi les ténèbres, voyageant à travers les âmes comme un rayon inarrêtable.     

dimanche 26 octobre 2025

LE FUTUR, NI CALAMITE, NI MIRACLE...

vendredi 24 octobre 2025

LE KARMA DU MONSTRE

Des âmes damnées de l'ouroboros et comme son nom l'indiquait, l'énergumène alpha était la plus épouvantable. Orgueilleux et arrogant, il croyait que force était sagesse et que le respect ne se gagnait que par l'intimidation. 

Voilà le genre de types condescendants qui murmuraient aux oreilles de l'ouroboros et qui avaient réveillé son sombre fond condescendant pour l'isoler et comme tout flatteur l'écarter de tous et assumer le pouvoir, tout le pouvoir à sa place. Les jababus observaient jusqu'à quel point, il était de connivence avec certains qui, au saint du saint, résumaient leur présence non pas à une quelconque compétence mais à la reconnaissance de l'ouroboros !  

Le monstre vivait le karma. Sans y croire vraiment tout en craignant qu'il fut vrai parce que la Loi est plus juste que les hommes. Elle n'oublie rien, ni le sang versé, ni la parole trahie, ni les souffrances infligées. La Thora dit : Ce que l’homme sème, il le moissonnera. La Bible répond : À la mesure dont vous mesurez, on mesurera pour vous. Et le Coran scelle : Celui qui fait le poids d’un atome de bien le verra, et celui qui fait le poids d’un atome de mal le verra.

Le karma n’est ni vengeance ni pardon : il est mesure. Il pèse ce que l’homme fait, dit, pense et tait, et dans le silence de la vie, il consigne chaque battement du cœur. Là où la justice des hommes s’égare, le karma demeure incorruptible. Le karma est le juge d’une vie, non parce qu’il condamne, mais parce qu’il reflète. Il ne rend pas la monnaie des offenses : il restitue la forme exacte des actes.

Celui qui a semé la peur moissonnera la solitude, celui qui a fait pleurer récoltera le silence et celui qui a trahi sera trahi à son tour.

Le karma est le miroir du temps qui attend que l’homme se regarde lui-même, quand tout lui revient comme une révélation. Le karma ne tue pas, il dévoile !La fin d'un monstre, de tout monstre, était dans le ridicule, sous le coup de preuves et au rythme de divulgations. Là, où l'on a trompé son peuple, le monde n'était-il pas seulement venu réclamer sa vérité ?  

Aujourd'hui, sa gouvernance n'était plus qu'un souvenir sale. Il se voyait rattrapé par le passé malgré sa fuite. Il n'était plus question que des dettes qu'il avait cachées et des milliards qu'il avaient engloutis dans les ténèbres sur la place publique internationale dans la conquête de laquelle il avait tant investi. La gloire qu’il avait forcée, les vies qu’il avait brisées, l’argent qu’il avait volé, tout pesait contre lui, non dans un tribunal d’hommes, mais dans celui du dedans. Le pire châtiment !

Il avait cru régner par la fidélité de sa vermine, sa racaille et sa marmaille, non, elles s'étaient servies de lui pour couvrir leur cupidité.