vendredi 8 juin 2018

UN PRESIDENT TROP COUTEUX....

Nous tenons avec le bonhomme president Maky Sall un virtuose des faux départs ou serait-il plûtot un as de retourner sur ses pas.

Seulement, à son niveau de responsabilité, c'est comme s'il n'arrive toujours pas à mesurer la portée multiforme de ses decisions et pire encore de leur annulation.  La notion de coût d'opportunité doit lui être étrangère.... Sinon il aurait pris garde de nous couter aussi cher car nous en faisons déjà beaucoup trop pour lui....

Tel le réferendum sans objet qui a plombé durablement les finances publiques senegalaises.

Il en est ainsi de son fameux appel au dialogue autour du petrole et du gaz senegalais apres avoir essayé, contre toute finessse, de mener son monde à la baguette en instrumentalisant son frère utérin et en installant un machin futile et budgétivore un de plus, dénommé COS. Son revirement expose comme pas possible son frere dont il a franchement abusé pour satisfaire son ego autoritaire et nous fait perdre de l'argent.

La volonté qui lui est prêtée de retirer la loi sur le parrainage est l'exemple achevé de cette gabegie présidentielle à relier directement à son hesitation. Parce qu'en ce moment même, une commission pléthorique sillonne le monde aux frais des badolos pour s'imprégner des expériences de parrainage électoral ici et là.

Et que les péripéties du vote de cette loi scélérate restent fraîches dans notre mémoire collective par la mobilisation extradordinaire des forces de l'ordre (carburant consommé, grenades lacrymogenes balancées), toute l'énergie déployée pour humilier ses adversaires politiques et la requisition d'hôtel de luxe pour ses députés obligés... Et même une virée présidentielle à Paname avec un coup de pied au nez de nos régulateurs sociaux...

Quand on ne sait plus où on va, on recommande de revenir sur ses pas. C'est une sagesse populaire... 

Mais à ce prix, on relègue les urgences au second plan et on confirme les déclarations d'un Donald Trump. 

N'est ce pas parce que nos pays sont de la m.... que nos dirigeants se comportent à leur tête comme ils feraient avec un punchingball... ?
  
  

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