mercredi 13 juin 2018

DES OFFRES SPONTANEES ASSERVISSANTES.....


Avouons que cela fait chaud au cœur d’avoir un président optimiste…. Le politicien n’est-il pas vendeur d’espoir, après tout ?

Il a raison de dire qu'il n'y a pas de malediction du pétrole qui tienne !
  
Mais le président ne s’y prend-il pas quand même un peu tardivement ?

Après avoir expérimenté l'usage de la force brute sans grand résultat, le voilà désormais ouvert, proche et jovial à l’approche des élections.

Nous sommes sincèrement tentés de n’y voir que de la ruse. Or ce sont justement les ruses qui perdent le lièvre. S’il se limitait à courir droit devant lui, il serait immortel.

Toutefois, la mine tranquille du bonhomme président à l’occasion du dialogue autour du pétrole et du gaz a été très remarquée… J’éprouve de la satisfaction que des sénégalais aient pu déambuler à travers ce centre de conférences qui leur appartient et de couper le jeûn royalement avec leurs impôts collectés… les bienheureux sauront au moins à quoi aura servi une partie des ponctions qu’ils subissent de la part d’une administration inégalitaire.

Oui, si ce n’est pour alimenter encore des caisses noires et permettre à des politiciens inutiles de mener ripaille, les impots ne servent quasiment pas la bonne cause, hormis le remboursement de la dette incontrôlée et incontrôlable.

Ne soyons pas surpris que l’Etat, dès lors, que l’Etat ne soit pas solvable. La quasi-totalité de ses recettes remboursent des dettes contractées de manière cupide et impudente.  

Ne soyons pas surpris que l’emigration et l’exode rural soient les seules issues pour les jeunes car en signant aveuglément au nom de l’Etat, les perfides offres spontanées démarchées par des apporteurs d’affaires très bien introduits dans tous les cabinets ministériels pour financer la moindre infrastructure, nos politiciens, toujours à l'affût de gains d'argent, ont définitivement hypothéqué notre souveraineté et mis en bail des pans entiers de notre économie au grand malheur des jeunes générations présentes et futures…

Les dégâts – effondrement des secteurs sociaux - sont tels qu’il faut bien plus qu’un dialogue d’un jour pour redresser la tendance. 

On rappellera cependant au bonhomme président Maky Sall qu’il ne suffit pas d’emboîter le pas au lièvre pour que l’on devienne lièvre. 

Et s’il décidait tout bonnement d’appliquer les conclusions des Assises Nationales ? Gains de temps et d'argent....   

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire