Le bonhomme président, le lion dormeur, Maky Sall, aura beau donner tous les gages de par sa nouvelle faconde, d'avoir enfin trouvé le mode d'emploi de la fonction de chef d'Etat, ce sera toujours peine perdue à notre humble avis.
En montant au créneau de plus en plus, toutefois, il donne raison aux étudiants de l'UGB qui revendiquent légitimement la démission de certains ministres dont le manque de vigilance ou l'incurie a conduit à cette situation de crise. Nous ne comprenons même pas qu'il tarde tant à le faire vu qu'il a tout à y gagner.
Et d'ailleurs, c'est d'un remaniement général du gouvernement que l'on est en droit de s'attendre car on ne conserve pas une équipe laxiste à maints égards, quelque soit par ailleurs la proximité des élections pour peu, bien entendu, que l'on se comptât parmi les honnêtes hommes.
Comment la capitale peut elle manquer autant d'eau et si longtemps dans l'essentiel de ses quartiers ? Des Mamelles au Lac Rose en passant par Niary Tally et les Parcelles Assi sainies, soit l'ecrasante majorite des dakarois.
Comment tolérer que les autorités de régulation ne s'occupent pas de l'internet défaillant ?
La privatisation n'est-elle donc qu'un prétexte commode pour l'Etat de fuir ses responsabilités régaliennes ou une opportunité des autorités de s'enrichir affreusement ?
On peut se le demander si, selon des sources sûres, c'est encore l'actuelle société des eaux qui va rempiler pour les 15 prochaines années....
C'est que l'arène politique paumée par un débat de misère a besoin de lumières. Aussi, le bonhomme président ne doit-il point lésiner sur les moyens pour atteindre cet objectif d'étoffer son entourage avec des hommes de qualité qui ne manquent point au Sénégal.
Et ce n'est pas son retrait du Conseil Supérieur de la Magistrature, en soi, qui réglera le problème car pouvant déboucher sur une république hideuse des juges....
Exit donc de son proche entourage les boutefeux comme l'impoli tocard Seydou Gueye, porte parole du gouvernement, dont le langage outrecuidant contre Maitre Wade ne cesse d'horripiler ou encore le pique-bœuf Mahmout Saleh, on lui passera volontiers sa volonté de restaurer les valeurs morales, également fortement charriées sous son magistère, de probité, de rigueur et de célérité dans la conduite des affaires de la Cité...
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