vendredi 29 juin 2018

VIVE AUCHAN !


Les commerçants sénégalais sont très en colère mais ce n’est pas contre l’Etat comme d’habitude ; l’essentiel de leur combat se résumant jusqu’ici à des luttes contre des situations de monopole.

L’objet de leur courroux actuel se trouve être le groupe Auchan.
Seulement, à n'y prendre garde, leurs accusations fallacieuses, drôles et faciles les font basculer dans le camp des militants simplistes de « France dégage ».

Mais pourquoi donc le mouvement consommateur n’est-il pas monté au créneau pour apporter la réplique à ces spéculateurs-nés qui ont pris en otage le pays, le peuple et l’Etat ?

Des véreux sans vergogne qui gagnent au gré d’une banale opération entrée-sortie de marchandises trois fois plus que le producteur, pêcheur, éleveur ou paysan !   

Peut-être bien que c’est là un signe minimal de réprobation comme du reste le silence des producteurs !

Car le casus belli des commerçants est dirigé directement contre les consommateurs qui pour la première fois dans les annales de l’histoire de notre économie sauvagement libéralisée ont connu une fête sans flambée de prix.

Et cette période coïncide avec l’implantation de Auchan dans notre pays qui ne distribue pour la plupart des produits du cru.

Auchan a permis aux consommateurs de découvrir, ahuris, les vrais prix naturellement obérés par la cupidité des commerçants de quartier qui sont pour la plupart des étrangers.

Il a aussi incité les producteurs, notamment les aviculteurs à adapter leur offre au pouvoir d’achat réel des populations.

L’Etat sénégalais ne devrait pas lui aussi faire la fine bouche, car Auchan lui ôte une épine de la cheville avec en filigrane la satisfaction des populations et des producteurs ainsi que rentrées fiscales assurées, que son armada de contrôleurs de prix dépenaillés n’a jamais pu faire

Ce qui dénote une fois de plus encore que nos commerçants mènent un combat d’arrière-garde car pour l’essentiel eux les commerçants nationaux, rentiers en forme, ne sont pas moins que les champions de l’importation.  

Que vive Auchan ou pour faire local Auchan doliniou !

jeudi 28 juin 2018

PARTANTE PERDANTE AFRIQUE.....

Le sort en est jeté !

L'Afrique n'aura pas de représentant au second tour de la Coupe du monde 2018 qui se tient en Russie. On retourne à la case départ et on recommence ?

C'est plutôt bien ainsi, je pense car il est temps que le football cesse d'être l'opium du peuple africain et ainsi il sera impossible aux dirigeants africains d'abuser de cette drogue...

Ils s'y prendront alors par deux fois, je l'espère, avant de faire du football une affaire nationale de la plus haute importance.... un jeu pour lequel on ne le sait que trop bien les équipes africaines sont partantes perdantes.

La faute à plein de trucs dont le plus saillant est ce détournement amoral de ressources colossales qui auraient pu servir à tant de trucs autrement plus indispensables que de suer à courir pour taper dans un truc rond sans aucun résultat...

J'en ai le tournis à calculer le nombre d'écoles primaires flambantes neuves, le nombre d'ecoles heritées de la colonisation que l'on aurait pu refectionner et le nombre de tables-bancs qu'on aurait pu acquerir avec ce pactole décidement maudit...

Pour ne pas etre hypocrite, puisque toute victoire est confisquée par le pouvoir, qu'en sera-t-il de la défaite ? L'opposition est responsable, tudieu !

mardi 26 juin 2018

LE DEBUT DE L'ANARCHIE......

La sordide querelle qui oppose Farba Ngom à Moustapha Cisse Lo en ajoute une couche à la pagaille ambiante peinte par la gestion sombre et vicieuse du bonhomme president Maky Sall.

Qui pour s'en émouvoir quand on sait que la racine du mal est dans la faiblesse de ce faux lion, dormeur en plus, qui comme tous les faibles n'a d'armes que la méchanceté... 


Que ces deux proches profitent de cette faiblesse pour exacerber cette chienlit suffocante est tout simplement irresponsable.
Ont-ils conscience de la poximité de la presidentielle ?
N'ont-il pas d'égards pour leur mentor qui fait face à une conjoncture carabinée resultant en partie d'une situation sociale tres tendue en partie d'une gestion catastrophique des deniers publics ?

.....car il est superflu de leur demander de respecter le peuple, ceci est tout simplement au-délà de leur force !

Cette situation ubuesque renforce à tout le moins la perception publique que le mouvement politique du bonhomme president, l'APR, est un vrai nid de guêpes, une armée mexicaine pour ne pas dire auberge espagnole. Notons qu'on a l'embarras du choix !

Les prémisses de la fragilité du mouvement remontent déjà aux premières heures de son élection avec la gestion toute machiavélique des supposées velléités d'autonomie prêtées à Alioune Badara Cissé et Mbaye Ndiaye.

Tare atavique, cependant, l'APR, est toujours restée minée par des querelles alimentées par des responsables à tous les niveaux qui se sont toujours montrés particulièrement rebelles à l'autorité de leur chef de parti et par conséquent ont mis à nu toute sa faiblesse.

Leurs échanges d'insultes immondes émaillés parfois de violence physique malheureusement n'épargnent même pas leur capitaine tant et si bien que le gouvernement est devenu un lieu de conspiration, la gouvernance du pays un labyrinthe de traquenards et tout acte est percu comme un réglement de compte..
De quoi échauder désormais les sénégalais de jeter leur dévolu sur un homme qui n'aurait pas à sa disposition un appareil politique structuré. Car aprés tout, qui d'autre qu'eux-memes, paie les pots cassés de cette galère

C'est en toute beauté l'installation de l'anarchie quand les troupes n'obéissent plus à leur général..

Ne soyons pas alors supris par le regne de la permissivité et de l'impunité !

Mais, comme partout ailleurs, c'est la cupidité qui entraine la perte de légitimité...  

jeudi 21 juin 2018

D'UN ROULEMENT MACABRE ?

Après l'ignoble meurtre de l'étudiant Falou Sène par un gendarme criminel, c'est au tour d'élements de la police et de la ddouane de se manifester de facon aussi barbare.

On dirait que les différents corps des forces de l'ordre ont conclu un pacte tacite qui respecte un roulement macabre.

Les policiers ont battu jusqu'à ce que mort s'ensuive un jeune commercant Modou Diop.  Et pour signer son forfait, la police nous sert que le défunt était en possession d'une arme avec laquelle il les aurait menacé. C'est bizarre que dans le quartier aussi populeux de la Médina qu'un tel geste passe inapercu....

Des déclarations indignes au regard des traces de sang relevées dans la chambre du commercant et en contradiction flagrante avec les justifications de la hièrarchie selon lesquelles il serait mort dans les locaux de la police suite à des probleme respiratoires. 

A quelle police, à quelle declaration se fier ?          

Parce qu'évidemment, ce sont des mensonges balayés proprement par le rapport d'autopsie particulièrement accablant et qui révèle la bestialité lâche  de ces poiliciers....
.
Au même instant c'est un douanier qui menotte un chauffeur récalcitrant et le tabasse en brousse. Tout aussi sur de son impunité.

La haute fréquence de ces actes de violence aveugle et de sauvagerie assumée est tout simplement inacceptable.

Malgré les communiqués automatiques des organismes défenseurs des droits de l'homme, il ne faut guère s'attendre à la moindre remontrance contre ces assassins qui courent et qui sont certainement plus blamables qu'un misérable racketteur de la circulation.

Quelle autorité prendra sa responsabilité pour casser cette folie meurtrière qui s'est emparée des forces de l'ordre senegalaises ?

Certainement pas le ministre de la justice qui a une conception lunatique de la justice.. Mais où sont les juges pour le rappeler à l'ordre ?

..... des juges indépendants, je veux dire !                                   Alors, à qui se plaindre ?

      

dimanche 17 juin 2018

LE SENEGAL, CET AUTRE AQUARIUS.....

Les politiciens ont rivalisé d'ardeur pour appeler à la paix..... Il doit s'agir de la paix des coeurs, nous imaginons car la  violence est multiforme.

Nos dirigeants notamment doivent avoir mesuré l'ampleur des effets de leur manière désinvolte avec laquelle ils exercent le pouvoir. 

Cette violence est alimentée par le choix calamiteux des investissements ainsi que la definition catastrophiques des priorités nationales.

La paix c'est donc avant tout des actes. Agir moralement, Corriger les errements passés et Respecter les engagements constitutifs du contrat de confiance avec le peuple...   

Suréquiper policiers et gendarmes au detriment des sapeurs pompiers n'est ce pas un vilain acte trés révélateur ?

Subtiliser chaque mois des sommes faramineuses pour alimenter les sordides caisses noires pour enrichir son entourage ne participe-t-il pas à la rupture de l'égalité entre citoyens par rapport notamment à ces femmes rurales qui triment pour la corvée d'eau ? 

Consacrer un demi-milliard à l'entretien du parc automobile de la présidence est il un acte moral  quand la famine étreint des départements entiers ?

Laisser les écoles publiques en décrépitude avancée, accueillir les enfants dans des abris de fortune dans des classes multigrades est-il un acte civique ?

Emprisonner son challenger le plus redoutable, exiler un autre et tenter d'effacer son état-civil.... ca se passe au Senegal et signé par le bonhomme président Maky Sall ! 

Mais les dirigeants sénégalais n'ont rien à envier à leurs homologues africains.

Ne se sont-ils pas tous honteusement tus sur le périple de l'Aquarius chargé de ressortisants africains rescapés du naufrage de leur embarcation de fortune à bord duquel ils fuyaient l'Afrique ?   

L'Afrique est en soi un Aquarius.....

jeudi 14 juin 2018

DE L'HYPOCRISIE ELITISTE......

LE DIALOGUE DE MAKY RÉVÉLATEUR DE L’HYPOCRISIE ÉLITISTE 
                                                                                                                            (par Ousmane SONKO)

Le Président Macky Sall est libre de convier à un « dialogue » sur tout thème de son choix.

Tout citoyen est également libre, indépendamment de ses condition, fonction, grade et statut, d’y participer ou pas.
 

Si ces deux constats étaient compris, admis et acceptés par tous, cette publication n’aurait lieu d’être.
Mais depuis quelques jours, une certaine « élite » bien pensante (indépendants, membre de la société civile, employés d’Ong, politiques…) s’est arrogée un droit subit de tirer à boulet rouge sur une opposition « boycotteuse » du dialogue, qualifiée pour la circonstance de non patriotique et peu soucieuse de l’intérêt général.

A ces donneurs de leçon de salon, je pose les questions ci après :

- Où étiez vous quand Macky Sall, avec la complicité d’Aly Ngouye Ndiaye, et pour le bénéfice de l’aventurier Frank TIMIS et de son frère Aliou Sall, violait allègrement le code pétrolier et la Constitution pour nous spolier des blocs de Kayar et Saint-Louis et les livrer à la spéculation des derniers cités ?
 

- où étiez vous quant il récidivait avec les blocs de Casamance et Saloum onshore au profit du repris de justice Ovidiu TENDER
Vous avez t-il consulté si bruyamment ?
 

- où étiez vous, chers « dialogueurs », lorsqu’il signait des contrats léonins pour TOTAL, lui attribuant en superficie et en clé de partage les blocs les plus importants et les plus prometteurs, dans le déni total de l’intérêt national que vous invoquez aujourd’hui pour justifier votre promenade au CCIAD ?
 

- vous avait-il consulté avant de consentir à un partage à parts égales et sur des bases forfaitaires de notre gaz avec la Mauritanie ?
 

- Saviez-vous qu’on gagnera quatre fois moins du produit de nos propres ressources à cause de ces actes graves posés par ce régime ?
 

- avez-vous seulement osé soulever ces questions lors de votre « khawaré » de Diamniadio, assurément non ! parce que le « maître » Macky en avait décidé ainsi dès l’annonce de son dialogue : « on ne parle pas de ça ici, haram ! on ne parle que de partage des revenus un point c’est tout !

Épargnez-nous de grâce vos hypocrites leçons de patriotisme. Nous n’avons pas attendu l’appel au dialogue du fossoyeur de l’intérêt national dans tout l’amont du pétrole pour nous ériger en bouclier de celui ci.

- où étiez vous, lorsque des Sénégalais bénévoles dénonçaient tout cela et subissaient les affres du Macky et de ses complices multinationales, se faisant radier, éjecter du gouvernement, menacer de plaintes, cambrioler dans leurs locaux de travail… ?
Vous étiez où?
 

- lorsque des Sénégalais, conscients des actes graves commis dans la gestion des attributions et des contrats en amont, se pourvoyaient en collectif citoyen pour porter ces affaires devant les justices américaine, britannique et australienne ?
 

Certains que j’entends jacasser depuis quelques jours avaient pourtant été approchés pour la cause, ils n’ont jamais daigné lever le petit doigt.

A défaut d’avoir le courage de poser ces vrais débats, vous cautionnez simplement l’entreprise de blanchiment de mal gouvernance des ressources à laquelle Macky Sall et ses acolytes s’emploient depuis quelque temps.

A ces donneurs de leçon je dis ceci : par votre duplicité, vous abandonnez la proie pour l’ombre.
 

Quelle priorité y a t’il en effet à déblatérer sur le partage des ressources du Sénégal tirées de l’exploitation du pétrole et du gaz ?
 

- le cumul des trois sources de revenus issues de cette exploitation (part dans l’activité – part dans la production - recettes fiscales) ne fera pas le dixième des ressources fiscales budgétaires : vous a t-on jamais convié à un dialogue pour le partage des recettes fiscales ?
 

- pendant que vous y êtes, pourquoi pas un dialogue sur le partage des revenus tirés de notre or, pillé à Sabodala, de notre Zircon, pillé à Diogo, de nos ressources halieutiques, livrées aux bateaux étrangers, de notre phosphate, vendangé aux indiens… ?

Tant que l’hypocrisie, la duplicité et la roublardise l’emporteront sur les combats de principe et l’attachement permanent à la vérité, il n’y aura rien à espérer d’un peuple.
 

Il ne vous reste plus qu’à appeler à la réélection de Macky SALL, chantre du « dialogue national », pendant que vous y êtes.

Quant à nous, nous connaissons le sens de notre engagement et ne serons jamais des cautions au banditisme d’État. A chacun sa conscience !
 

Le seul combat qui vaille, c’est d’en finir avec ce régime corrompu et de renégocier tous ces contrats en 2019, c’est notre message au peuple souverain du Sénégal.

 Déwénati et bonne fête de KORITÉ à tous

mercredi 13 juin 2018

DES OFFRES SPONTANEES ASSERVISSANTES.....


Avouons que cela fait chaud au cœur d’avoir un président optimiste…. Le politicien n’est-il pas vendeur d’espoir, après tout ?

Il a raison de dire qu'il n'y a pas de malediction du pétrole qui tienne !
  
Mais le président ne s’y prend-il pas quand même un peu tardivement ?

Après avoir expérimenté l'usage de la force brute sans grand résultat, le voilà désormais ouvert, proche et jovial à l’approche des élections.

Nous sommes sincèrement tentés de n’y voir que de la ruse. Or ce sont justement les ruses qui perdent le lièvre. S’il se limitait à courir droit devant lui, il serait immortel.

Toutefois, la mine tranquille du bonhomme président à l’occasion du dialogue autour du pétrole et du gaz a été très remarquée… J’éprouve de la satisfaction que des sénégalais aient pu déambuler à travers ce centre de conférences qui leur appartient et de couper le jeûn royalement avec leurs impôts collectés… les bienheureux sauront au moins à quoi aura servi une partie des ponctions qu’ils subissent de la part d’une administration inégalitaire.

Oui, si ce n’est pour alimenter encore des caisses noires et permettre à des politiciens inutiles de mener ripaille, les impots ne servent quasiment pas la bonne cause, hormis le remboursement de la dette incontrôlée et incontrôlable.

Ne soyons pas surpris que l’Etat, dès lors, que l’Etat ne soit pas solvable. La quasi-totalité de ses recettes remboursent des dettes contractées de manière cupide et impudente.  

Ne soyons pas surpris que l’emigration et l’exode rural soient les seules issues pour les jeunes car en signant aveuglément au nom de l’Etat, les perfides offres spontanées démarchées par des apporteurs d’affaires très bien introduits dans tous les cabinets ministériels pour financer la moindre infrastructure, nos politiciens, toujours à l'affût de gains d'argent, ont définitivement hypothéqué notre souveraineté et mis en bail des pans entiers de notre économie au grand malheur des jeunes générations présentes et futures…

Les dégâts – effondrement des secteurs sociaux - sont tels qu’il faut bien plus qu’un dialogue d’un jour pour redresser la tendance. 

On rappellera cependant au bonhomme président Maky Sall qu’il ne suffit pas d’emboîter le pas au lièvre pour que l’on devienne lièvre. 

Et s’il décidait tout bonnement d’appliquer les conclusions des Assises Nationales ? Gains de temps et d'argent....   

mardi 12 juin 2018

DES DEMOCRATES POLICHINELLE

La candidature du garcon Karim Wade à la prochaine presidentielle de Fevrier de 2019 est un evenement majeur qui mobilise l'opinion. 

Elle fait jaser jusque dans son parti, celui qui présentera sa candidature, le PDS, à un point tel que ladite candiadture se décline à présent au conditionnel.

Mais là où cette rumeur fait desordre c'est quand elle fait intervenir des autorités gouvernementales qui, de ce fait, l'entretiennent !

On peut comprendre la rage d'une Mimi Touré dont la mission politique ne consistait qu'à la traque et l'humiliation de l'ancien président et sa famille, autant on percoit mal que le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall se manifestât de facon aussi décevante. 

Nonobstant que si le président peut se comporter comme un procureur, il n y a pas de raison qu'un ministre de la justice ne se voie pas en juge..... Vive la Republique des démocrates de polichinelle !

C'est un fait, cependant, qu'à la lecture du verdict de la CREI qui le condamnait, le juge, sentant bien la polemique,  avait bien pris soin de préciser que ses droits civiques n'etaient point dechus.  Et si ce n'etait qu'un leurre ?

On peut se demander si ce n'est pas parce que la trouille du bonhomme président Maky Sall est si flagrante à l'idée de devoir croiser le fer avec le garçon Karim Wade que son entourage affolé se sent le devoir de voler à son secours pour le reconforte ainsi.... conforter son plan bien ourdi, il y a belle lurette, pour barrer toute éventuelle candidature du garçon ?

En l'espèce, seul l'avis du juge constitutionnel compte. Il dira, oh oui, le moment venu, si la candidature du garçon Karim Wade est recevable, oui ou non 

Si cette candidature est soumise à son appréciation, bien entendu... Parce qu'il y a fort à parier que les garde-chiourmes du bonhomme président ne laisseront jamais le garcon Karim Wade le faire...

C'est peut être le fondement du deal qui garantit l'impunité de leurs actes barbares et des primes mirobolantes ?