Notre
glorieux maitre Allah juge les actes selon les intentions tandis que
les humains les jugent selon des principes ou en fonction des
resultats.
Mais
juger de la recente crise scolaire qui vient de se denouer ne semble
pas, pour autant, chose aisée.
En
l'occurence, son dénouement pour satisfaisant qu'il soit pour la
Nation entière a mis à nu une serie de dysfonctionnements majeurs
au sein de l'Etat dans la gestion de la crise. Le résultat est
relativement donc moins à considérer que les péripéties qui l'ont
produit.
On
se demandera pendant longtemps encore quels sont les subfertuges usés
par l'epouse du chef de l'Etat, Madame Mareme Faye Sall, pour coiffer au poteau tous les leaders d'opinion et les
chefs religieux que comptent ce pays et surtout le ministre de
l'Education Nationale, l'inapte Serigne Mbaye Thiam, le premier ministre Boun Dione et Maky Sall son bonhomme président
de mari pour amadouer les syndicalistes enseignants.
La gouvernance
du Senegal en a pris un sacré coup, de toute maniere ! Et
cette intrusion de la premiere dame aide urtout à mesurer toute la carence
d'un systeme dirigé par un président têtu qui aime de plus en plus utiliser les arguments
de la force et manifester tout autant si peu d'intelligence par
rapport à ses prerogatives.
Quand
entendra-t-il l'appel des principes republicains en faveur d'institutions fortes et non d'hommes forts ?
Car
pour l'essentiel cette crise etait aussi une révolte des enseigannts
contre un Etat composé d'hommes faibles, oui, parce qu'incapables de respecter
leurs engagements pris au nom de l'Etat envers les enseignants, d'honorer leur signature et donc
de defendre la credibilite de leur pays...
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