mardi 1 mai 2018

QUESTION DE PRINCIPES !


Notre glorieux maitre Allah juge les actes selon les intentions tandis que les humains les jugent selon des principes ou en fonction des resultats.

Mais juger de la recente crise scolaire qui vient de se denouer ne semble pas, pour autant, chose aisée.

En l'occurence, son dénouement pour satisfaisant qu'il soit pour la Nation entière a mis à nu une serie de dysfonctionnements majeurs au sein de l'Etat dans la gestion de la crise. Le résultat est relativement donc moins à considérer que les péripéties qui l'ont produit.

On se demandera pendant longtemps encore quels sont les subfertuges usés par l'epouse du chef de l'Etat, Madame Mareme Faye Sall, pour coiffer au poteau tous les leaders d'opinion et les chefs religieux que comptent ce pays et surtout le ministre de l'Education Nationale, l'inapte Serigne Mbaye Thiam, le premier ministre Boun Dione et Maky Sall son bonhomme président de mari pour amadouer les syndicalistes enseignants. 

La gouvernance du Senegal en a pris un sacré coup, de toute maniere ! Et cette intrusion de la premiere dame aide urtout à mesurer toute la carence d'un systeme dirigé par un président têtu qui aime de plus en plus utiliser les arguments de la force et manifester tout autant si peu d'intelligence par rapport à ses prerogatives.

Quand entendra-t-il l'appel des principes republicains en faveur d'institutions fortes et non d'hommes forts ?  

Car pour l'essentiel cette crise etait aussi une révolte des enseigannts contre un Etat composé d'hommes faibles, oui, parce qu'incapables de respecter leurs engagements pris au nom de l'Etat envers les enseignants, d'honorer leur signature et donc de defendre la credibilite de leur pays...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire