Un seul homme, le prince, par son avarice
et sa cupidité, suffira pour causer le désordre au sein d’une nation.
Le bonhomme président Maky Sall aurait-il
lu cette sentence de Conficius, sans doute que les choses se seraient-elles
passées autrement…
Il serait quitte de s’étrangler avec cette
sotte suffisance, de respirer l’air nauséeux des éloges de ses courtisans et
d’être ébloui par des oracles païens…
Le voilà au bord du gouffre, abandonné de
ses thurifèraires, lâché par ses garde-chiourmes… face au désordre… Ah.. que la
passion politique est haissable !
Qui eût imaginé la famine au bord du
fleuve Senegal ?
Qui eût songé à cette incomptence à mettre
en route un hôpital flambant neuf ?
On regrette qu’à force de boniments et de reniements,
il se soit créé une réalité factice à laquelle il est le seul, tout seul à croire…
Pourquoi son épouse se permet-elle
d’intervenir dans les affaires publiques…
Pourquoi l’Etat est incapable de payer les
bourses des étudiants, d’honorer ses engagements vis-à-vis des syndicats
d’enseignants et des professionnels de la santé et de payer ses dettes au
secteur privé national…
Ses ministres sont-ils à ce point incomptents ?
Pourquoi, sangre y muerte, continuer à
entretenir tant d’oisiveté ?
Mais il dépend encore de lui, fort
heureusement et malgré la banqueroute avérée de l’Etat senegalais, que la
situation soit l’avatar d’un chaos originel d’une aube naissante ou les prémices
d’un crepuscule apocalyptique ?
C’est notre cadeau de Ramadan. Le prophete
Mohamed -paix et salut sur lui- ne nous enjoint-il pas d’assister le frère, qu’il soit oppresseur ou
opprimé….
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