vendredi 9 mars 2018

D'UN SYSTEME HYBRIDE MORTIFERE….

Il est définitivement interdit au Sénégal, dorénavant, de tomber malade du cancer qui est pourtant la première menace dans le monde parce que touchant essentiellement la population active…   

A l’absence de la radiothérapie, est venue s’ajouter l’impossibilité de suivre la chimiothérapie…

Eh oui, au même moment on se paie le luxe de tenir fermé un hôpital public ultra-moderne construit à coup de milliards…

M’enfin, à qui profite le crime ?  

Sûrement les hôpitaux français et marocains…ou turcs  !

Peut-être bien les cliniques privées nationales si et seulement si il n’existait pas cette nébuleuse privée bien huilée au sein des hôpitaux publics instrumentée par des équipes médicales cupides, souvent composées de retraités maintenus en activité, qui se délectent copieusement des installations publiques si elles ne détournent pas tout bonnement la clientèle solvable vers certaines institutions du privé bien ciblées…

Et ce parallèlement à la curieuse mode remarquée dans le management des hôpitaux publics à savoir le projet de créer en leur sein des cliniques privées !

Une pratique des médecins de brousse qui fait recette en ville… Les villes se ruralisent-elles, donc?

Même l’Hôpital Principal de Dakar, fleuron de la médecine militaire et structure publique, n’y échappe point, bien au contraire !

Il n y a absolument rien à redire : Un étrange système sanitaire hybride se met en place… cassant tout à son passage, ruinant le public et hypothéquant le privé !
 
Nous devons pleurer notre triste sort quand l’éducation publique ne sera plus qu’un vague souvenir sous peu avec sa déliquescence actée mais surtout quand la santé est, elle, définitivement privatisée.

La brusque surchauffe du front social est une situation à laquelle nous ont malheureusement habitué des fonctionnaires qui à la veille de chaque élection présidentielle engagent ce bras de fer avec les politiciens au pouvoir pour s’accaparer d’une part encore plus consistante des ressources publiques.

Autant rien ne peut justifier qu’un président de la République du Sénégal, un pays parmi les plus pauvres de la planète, puisse disposer d’un budget d’une centaine de milliards pour mener train royal à travers le monde, tenir table au palais et étoffer sa cour de vassaux, autant nous sommes convaincus que l’avenir du secteur public est le cadet des soucis des fonctionnaires …


Car le service public, creuset de l’intérêt général, n’existe plus que de nom, politiciens et fonctionnaires, les deux protagonistes aussi épicuriens les uns que les autres, en ont décidé ainsi depuis que l’Etat à été sacrifié sur l’autel des intérêts personnels et corporatistes…  

Gayndé-le lion, tu peux vraiment dormir !

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