Il
est définitivement interdit au Sénégal, dorénavant, de tomber malade du cancer
qui est pourtant la première menace dans le monde parce que touchant
essentiellement la population active…
A l’absence de la radiothérapie, est venue
s’ajouter l’impossibilité de suivre la chimiothérapie…
Eh oui, au même moment on
se paie le luxe de tenir fermé un hôpital public ultra-moderne construit à coup
de milliards…
M’enfin,
à qui profite le crime ?
Sûrement
les hôpitaux français et marocains…ou turcs !
Peut-être
bien les cliniques privées nationales si et seulement si il n’existait pas
cette nébuleuse privée bien huilée au sein des hôpitaux publics instrumentée
par des équipes médicales cupides, souvent composées de retraités maintenus en
activité, qui se délectent copieusement des installations publiques si elles ne
détournent pas tout bonnement la clientèle solvable vers certaines institutions
du privé bien ciblées…
Et
ce parallèlement à la curieuse mode remarquée dans le management des hôpitaux
publics à savoir le projet de créer en leur sein des cliniques privées !
Une
pratique des médecins de brousse qui fait recette en ville… Les villes se
ruralisent-elles, donc?
Même
l’Hôpital Principal de Dakar, fleuron de la médecine militaire et structure
publique, n’y échappe point, bien au contraire !
Il n
y a absolument rien à redire : Un étrange système sanitaire hybride se met
en place… cassant tout à son passage, ruinant le public et hypothéquant le
privé !
Nous
devons pleurer notre triste sort quand l’éducation publique ne sera plus qu’un
vague souvenir sous peu avec sa déliquescence actée mais surtout quand la santé
est, elle, définitivement privatisée.
La
brusque surchauffe du front social est une situation à laquelle nous ont malheureusement
habitué des fonctionnaires qui à la veille de chaque élection présidentielle
engagent ce bras de fer avec les politiciens au pouvoir pour s’accaparer d’une
part encore plus consistante des ressources publiques.
Autant
rien ne peut justifier qu’un président de la République du Sénégal, un pays
parmi les plus pauvres de la planète, puisse disposer d’un budget d’une centaine
de milliards pour mener train royal à travers le monde, tenir table au palais
et étoffer sa cour de vassaux, autant nous sommes convaincus que l’avenir du secteur
public est le cadet des soucis des fonctionnaires …
Car
le service public, creuset de l’intérêt général, n’existe plus que de nom,
politiciens et fonctionnaires, les deux protagonistes aussi épicuriens les uns
que les autres, en ont décidé ainsi depuis que l’Etat à été sacrifié sur
l’autel des intérêts personnels et corporatistes…
Gayndé-le lion, tu peux vraiment dormir !
Gayndé-le lion, tu peux vraiment dormir !
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