Au
nord, il y a quelques jours, ce sont des garde-côtes mauritaniens qui
ont assassine un jeune sénégalais coupable de pêcher illégalement dans leurs eaux
maritimes.
Une
semaine plus tard, ce sont les douaniers sénégalais qui descendaient un jeune
pèlerin guinéen coupable de refuser d’acheter un laissez-passer pour se rendre chez son marabout sénégalais.
Ce sont deux évènements d’égale amplitude. La vie est sacrée.
Mais
ils n’en diffèrent pas moins car si la vente tous les poissons mauritaniens
présents et futurs ne suffira jamais à rendre la vie du jeune pêcheur, Fallou
Diakhate, 19 ans, les autorités mauritaniennes peuvent toujours recourir à un
prétexte fourbe, l’excuse de provocation.
Par
contre, les autorités sénégalaises sont vraiment embêtées. Car les douaniers
sont pris en flagrant délit d’extorsion de fond. Un laissez-passer est non
seulement gratuit mais encore il ne saurait prévaloir dans l’espace CDEAO incluant la Guinée Bissau et le Sénégal et garantissant la libre circulation des biens
et des personnes.
Mais
dans ces évènements dramatiques, nous autres sénégalais devons y tirer une
leçon : Ne traite jamais autrui comme tu ne voudrais que l’on te
traite !
Alors,
haïssable Afrique ? Peut être bien quand entre groupes voisins et même en
leur sein, la vie d’un individu ne vaut rien…
A
chaque drame, nous laissons les autorités fantoches se gargariser de «
gérer le dossier avec responsabilité » !
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