Un prix Nobel de la paix peut-il en cacher un autre ou est-ce
plutôt qu’il faille relever la légèreté qui a prévalu au choix de Aung Suu Ki à
cette éminente distinction ?
En l’occurrence, il faut reconnaître qu'il ne se trouvera aucune
personne éprise de paix à ne pas avoir versé une larme de compassion devant les misères
faites à la bonne dame.
C'est tout de même sidérant de constater que les leaders du tiers-monde valident toujours
ce célèbre postulat du Président Lincoln : Maintes personnes résistent
admirablement à l’adversité mais deviennent fous furieux dès qu’on leur confie
argent ou pouvoir.
Nous retenons simplement que l’islamophobie latente jusqu’alors
en cours en Birmanie s’est éclose en plein jour à l’avènement à la magistrature
de suprême de son pays de cette opposante politique emblématique à la dictature
militaire.
Ainsi, la montagne a accouché d’une souris et l’histoire a
pondu d’un monstre froid – une femme qui plus est !-dont le fanatisme génocidaire
ne s’embarrasse guère de fioritures.
La misérable Aung Suu ki, cruel retournement de la situation,
parraine aujourd’hui dans une quasi indifférence générale de la communauté
internationale une des plus violentes agressions meurtrières contre les
musulmans de son pays, les Rohingyas.
Je suis charlie,
Ich bin ein Berliner, I am a Londoner…. Qui souffrira, maintenant, d’être Rohingya ?
Catastrophe, même pas leur coreligionnaires !
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