mardi 5 septembre 2017

Je SUIS ROHINGYA...


Un prix Nobel de la paix peut-il en cacher un autre ou est-ce plutôt qu’il faille relever la légèreté qui a prévalu au choix de Aung Suu Ki à cette éminente distinction ?
En l’occurrence, il faut reconnaître qu'il ne se trouvera aucune personne éprise de paix à ne pas avoir versé une larme de compassion devant les misères faites à la bonne dame.

C'est tout de même sidérant de constater que les leaders du tiers-monde valident toujours ce célèbre postulat du Président Lincoln : Maintes personnes résistent admirablement à l’adversité mais deviennent fous furieux dès qu’on leur confie argent ou pouvoir.

Nous retenons simplement que l’islamophobie latente jusqu’alors en cours en Birmanie s’est éclose en plein jour à l’avènement à la magistrature de suprême de son pays de cette opposante politique emblématique à la dictature militaire.

Ainsi, la montagne a accouché d’une souris et l’histoire a pondu d’un monstre froid – une femme qui plus est !-dont le fanatisme génocidaire ne s’embarrasse guère de fioritures.   

La misérable Aung Suu ki, cruel retournement de la situation, parraine aujourd’hui dans une quasi indifférence générale de la communauté internationale une des plus violentes agressions meurtrières contre les musulmans de son pays, les Rohingyas.

Je suis charlie, Ich bin ein Berliner, I am a Londoner…. Qui souffrira, maintenant, d’être Rohingya ?

Catastrophe, même pas leur coreligionnaires !

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