Apres le Maroc
qui a demandé à adhérer à la CEDEAO, c’est au tour de la Tunisie de solliciter
un statut d’observateur…
Nous avons
raison de craindre une OPA en règle du capitalisme maghrébin sur les pauvres
pays ouest-africains.
Les relations économiques
sénégalo-marocaines symboliques de ce mariage de la carpe et du lapin s’offrent
en exemple.
Dans le
sillage de la phagocytose de notre système bancaire, l’agro-biz marocain a définitivement
tué la culture d’agrumes et hypothéqué la filiere horticole . Même les citrons nous vienne désormais du royaume chérifien…
Les entreprises
BTP ont raflé tous les marchés publics en bénéficiant d’une intelligence
suspecte avec les autorités qui leur déroulent le tapis rouge.
Ces faits ne
sont guère anodins mais pour autant, cet exemple inique ne risquera pas d’être multiplié
par 16 , au nombre des pays qui composent la CEDEAO car, fort heureusement,
les pays anglophones ont plus de vergogne !
Oublie-t-on
les fiers jeunes africains réduits peu à peu de manière révoltante à l’état d’épaves
humaines par des sociétés maghrébines racistes et xénophobes ?
Et que l’on ne
vienne pas nous chanter les relations historiques, religieuses et politiques
qui jalonnement les rapports arabo-berbères !
Ce sursaut maghrébin
tout à coup conscient de son africité est un signe qui malgré tout ne
trompe pas… Et nous en tirons la conclusion très simple et audible : si l’Ouest
africain s’engonce dans la pauvreté, c’est plus par le fait d’un pouvoir politique
dramatiquement en carence de patriotisme !
Et ça, entre
nous, qui ne le sait pas ?
Et encore
pendant qu’on y est, pourquoi ne pas convaincre nos frères mauritaniens de reprendre
leur place au sein de la communauté…. C’est une obligation morale pour les tous les vrais ouest-africains...
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