vendredi 31 mars 2017

DU GRIOT DU CHEF DE L'ETAT !


Le griot du bonhomme président, le détestable Farba Ngom défraie encore la chronique… Il a volontairement heurté un policier de la circulation en plein jour…

Je plains le policier qui n’aura reçu aucun soutien…. de personne…de nulle part… Aïe, ça, ça fait mal terriblement !


Mais que voulez vous ? Quand on est insatiable, on est fou !

Farba Ngom est vraiment fou… un fou qui fiche la trouille car milliardaire, député et maire… son mentor lui a tout offert… tous les grades qui comptent le plus dans notre pirogue voguant gaiment vers l'émergence .

A y réfléchir, y a de quoi vraiment et dorénavant postuler au titre de griot du chef de l’Etat du Sénégal ! 

Et si on constitutionnalisait le poste, une bonne fois pour toutes car ce haut rang ne devrait plus admettre des hommes comme il ne faut pas ?


Cela vaut bien un referendum…

Mangone Sall

A NOUS COUPER LE SOUFFLE…



Il a suffit que l’effrayant mouvement Y en a marre annonce son prochain grand rassemblement à la mythique place de l’Obélisque pour que les cercles du pouvoir changent de tempo…

Les diatribes juridistes quant à la culpabilité de Khalifa Salle et consorts de même que les malsaines querelles de préséance ont subitement cédé la place à une levée des boucliers contre les yenamarristes.

Cette situation dénote une certaine perte de sérénité de très mauvais augure.

Le pouvoir du bonhomme président Maky Sall, il est vrai, a toujours été déraisonnablement frileux par rapport à la liberté de manifester, malgré le fait qu'elle soit garantie par la Constitution.

Mais quoi ?

En quoi ce rassemblement -ou est ce le mouvement?- fait-il autant peur au point de songer à l’interdire n’importe comment et surtout avec autant de sottise de la part de Yakham Mbaye, secrétaire d’Etat a la Communication, vaillant journaliste naguère ?

Allez camarades, quand on crée son monstre, le plus petit service à lui rendre n’est il pas de le nourrir et bien ?

Autre chose, on dit aussi que c’est dans l’épreuve que l’on reconnaît ses vrais amis… 

Rendez-vous le 07 avril... jour de réveil d'un monstre affamé ou grand moment de vérité ?


Mangone Sall

jeudi 30 mars 2017

EMOUVANTS LENDEMAINS DE DEFAITE....



En Afrique, francophone en tout cas, nous ne voyons pas de parti politique ayant perdu les élections n parvenir à le reconquérir sauf par le truchement d’alliances extravagantes.

Il ne faut pas charrier, hein... un  parti ne marche que de la liberté accordée aux hommes et aux femmes de se joindre indifféremment ensemble, chacun suivant son inclination, comme aussi la liberté de se quitter et de se séparer les uns des autres, lorsqu'ils ne se trouveraient pas bien ensemble, ou lorsque leur inclination les porterait à former quelqu'autre nouvelle alliance…


Comment le Pds a t il cru pouvoir être vacciné contre les remous qu’a connus le PS qu’il a défait… ??? 

Les frères chéris en auraient-ils pris conscience plus tôt, gageons que l’amplitude du séisme serait moins intense… Remarque, ils auront bien tenu mais en vain...

Que voulez vous, à l'impossible nul n'est tenu... au terminus, tout le monde est obligé de descendre...  

Car il n'est pas de chose plus difficile que de retenir quelqu'un qui veut partir.... n'est ce pas Madame Aida Mbodj ?  

Mais il doit être interdit d’en rire… car à chacun son tour chez le coiffeur !

Les partis dominants perdent le pouvoir au summum de leur gloire, quand ils pensent avoir embrigadé l’essentiel des "personnalités" du pays…

Aussi la défaite ne peut-elle être que plus dure à avaler et l’effort de se relever plus pénible encore.


Mais puisqu'au Sénégal, il n y a plus vraiment de grands partis politiques sinon des hommes aux grandes poches lourdes de milliards acquis de façon obscure, la prochaine présidentielle sera sûrement rocambolesque…

Ainsi donc, la locomotive n'étant pas spacieuse, c'est le manitou du parti et son cercle d'obligés qui gagnent toujours... contre tout le monde, n'est ce pas nos "amis de raison" socialistes  ?

Mangone Sall 

mercredi 29 mars 2017

NOUS SOMMES TOUS SAMPANDING DRAME....


La sécurité est considérée comme le domaine privilégié du droit régalien de l’Etat qui a le monopole de la violence…

Etroitement liée au secteur de la justice, elle est l’une des rares prérogatives publiques qui ne peuvent admettre de délégation de pouvoir encore moins de privatisation.

Mais il est à se demander si de la façon dont elle est gérée si cela n’aurait pas été mieux de la confier à d’autres mains… car l’uniforme couvre de plus en plus le corps de sinistres individus car sans aucune humanité, aucune éducation encore moins d'instruction... 

Jamais dans l’histoire du Sénégal, les forces de sécurité n’ont jamais autant tué de citoyens… et la fréquence de ces homicides perpétrés par les forces de sécurité est devenu tout simplement effrayante !

Le dernier crime en date a eu pour cadre Goudomp dans le Sedhiou ;  cette fois ci, ce sont les agents des eaux et forets qui ont assassiné le  chasseur Sampanding Drame.

Apres une course poursuite, ils ont rattrape l’infortuné pour déposer son corps sans vie, quelques instants, plus tard à la morgue du dispensaire de la localité… scellant un crime cruel, insoutenable et inacceptable mais pire encore corroborant la bestialité d’une sauvagerie extrême qui s’est infiltrée dans l’esprit des porteurs d’uniformes !

Maintenant qu’ils poussent le toupet jusqu’à essayer de maquiller leur crime avec la complaisance de médecins ne nous offre comme alternative que de s’adresser directement au président de la République. On ne s'attend pas moins que le procureur de Ziguinchor se soit déjà autosaisi car un sénégalais a été lâchement tué... 


Bonhomme président Maky Sall, surtout pas de pitié pour ces hommes sans pitié !

Mangone SALL

mardi 28 mars 2017

DE GAGNER SANS AVOIR RAISON....

Juger de l’action du président, tirer le bilan autrement dit de son premier mandat qui vient de s’achever, n’est pas une mince affaire… car que reste-t-il de son yonu yokute pour lequel il a été porté au pouvoir ? Lequel a été escamoté au gré des humeurs puis abandonné au profit du Plan Sénégal Emergent…

Mais ce n’est pas possible qu’un président n’ait rien fait… mais est ce suffisant ?

En l’occurrence peut-il supporter la comparaison symbolique avec  l’ouvreur d’esprit qu’a été son prédécesseur, Maitre Wade ?

A l’entame de son second mandat, ce 26 mars 2017, le bonhomme Maky Sall est confronté à un sérieux dilemme en même temps que le Sénégal se retrouve à la croisée des chemins. 

La découverte des réserves faramineuses de pétrole installe notre très pauvre et petit pays dans l’œil du cyclone...  aiguisant l’appétit des charognards et suscitant la convoitise des aventuriers, c’en est fini de notre quiétude de pays rentier de la démocratie !

Tour a tour, l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye et Aboul aziz Sy, le calife des Tidianes ont attiré l’attention sur ce péril qui guette..

Que Allah nous préserve d’en arriver au point de vouloir la paix, coute que coute ! 

Et à mon avis, c’est ici que réside le premier problème du bonhomme président Maky Sall. Un drame humain l’habite, pour ainsi dire. L’implication de son frère, le dauphin Aliou Sall, dans le mélimélo pétrolier étant partie pour lui créer les pires cauchemars de sa vie, se résoudra-t-il à abandonner le pouvoir pour voir lui, sa famille et ses compagnons déchiquetés par le nouveau pouvoir ?

Le bonhomme président a effectivement mille raisons d’avoir peur de sa retraite car qu’on le veuille ou non, son régime restera dans la mémoire collective celui qui aura le plus suscité haine et mépris mais aussi celui qui a érigé le règlement de comptes  en système de gouvernement. Le plus partisan, aussi !

Ce jugement emphatique se fonde sur cette répression/interdiction aveugle des marches de l’opposition qui s’ajoute au dramatique échec de la traque des biens mal acquis… le tout corsé par une absence de dialogue donc de civilités entre protagonistes de la scène politique.

Quand pouvoir et opposition se regardent en chiens de faïence, il en résulte une atmosphère lourde d’animosité propice aux actes liberticides fatals à la démocratie.

Cette gaucherie du bonhomme président et son régime ont ainsi malencontreusement mis en orbite jusque dans son propre parti politique des politiciens paresseux et autres personnages désemparés qui ont grossièrement claqué leurs langues vipérines.

Des critiques malveillantes insidieusement distillées sont parvenues à pénétrer les masses… dynastie Faye-Sall, république des toucouleurs, Etat Fatick-Matam et puis quoi encore ?

Le deuxième problème de Maky s’énonce ainsi…

L’accueil enthousiaste reçu le preux Malick Gakou, leader du grand Parti, dans le Djolof, autoproclamé bastion présidentiel devrait suffire à calmer les ardeurs des désemparés et inciter les paresseux à assaillir les autres fortins présidentiels..  Si et seulement si la volonté de nuire n’était pas aussi manifeste et définitivement partagée…

La faute à toutes ces maladresses du bonhomme… de son entourage très accaparant, très hostile et qui ne l’aide point en fin de compte… 

La solution pour une fin de règne glorieuse ou un troisième mandat (mais oui, c’est possible !) : s’occuper des secteurs sociaux qui sont tous en souffrance !

 Ibrahima GUEYE