Tout aura été aussi excessif que puéril de la traque de Karim
Wade à son élargissement.
C’est qu’il était de bon ton de rendre gorge à
l’ennemi public numéro 1 du maitre, dans le contexte de l’euphorie de la prise
du pouvoir !
Ses ennemis, le bonhomme président Maky Sall en tête,
auront tout tenté pour lui infliger le plus dur supplice qui soit,
l’humiliation, jusqu'à instrumenter un pauvre maton écervelé pour lui
administrer une sévère correction devant le président de la cour en
passant par l’exposition des bijoux de sa défunte épouse !
Mais le garçon Karim Wade peut bien se délecter à
présent. Tout passe, en effet.
Les précautions ridicules prises (brouillage des
réseaux téléphoniques et coupure de la distribution de l’électricité) et les
conditions saugrenues exigées pour sa libération (quitter dare-dare le pays)
nous renseignent sur toute la puérilité de ses anciens bourreaux.
Une puérilité qui n’est pas étrangère au laxisme du
gentilhomme président de l’Assemblée Nationale, Moustapha Niasse, dont le
gâtisme a du certainement encourager la fraude fiscale au sein de l’hémicycle.
D’ailleurs quelle idée de gracier quelqu’un qui n’en
veut pas ?
Le garçon Karim Wade n’a eu de cesse en effet de rejeter publiquement cette
offre de grâce présidentielle fort opportunément agitée depuis quelque temps
par des fous du roi…
Et Il crève les yeux qu’en liberté, fera plus mal au
régime en perte de vitesse qu’enfermé…
C’est donc contraint et forcé, malgré ses véhémentes dénégations,
que le sacré bonhomme président Maky Sall a du se résoudre à libérer son ennemi
mortel. Nous n’osons juste pas imaginer que ce soit contre espèces sonnantes et
trébuchantes de pétrodollars qataris…
Sait-on jamais avec les promesses de financement
du PSE qui ont fait long feu ? Tout ce qui est excessif fini par être
insignifiant sauf la honte !
Mais ce n’est pas une bonne raison d’arrêter. La paix
est une vertu... et avez vous remarqué cette bise de paix qui souffle depuis
quelques jours, nous adoucissant le jeun et atténuant la canicule ?
Bonso DABO