mercredi 23 avril 2014

BIEN/MAL VENU ?


Interdire un citoyen de regagner son pays tranquillement...

C’est quand même trop gros pour qu’on laisse passer…

C’est ce que le bonhomme président et ses faucons ont fait… à notre grand désespoir…contre Maitre Abdoulaye Wade, ancien président du Sénégal !!!

Mais j’oubliai que chez l’homme peu reconnaissant, l’ingratitude ne s’arrête pas à l’oubli des bienfaits, elle va jusqu’à la haine.

Point de clause de style pour élever, dès lors, la plus vive protestation contre ce comportement scandaleux.

Qui corrobore, ex post, que nous avons effectivement affaire à une bande d’aigris et de revanchards à tous les rouages primordiaux de l’Etat !

Renier, denier, cracher est leur lot. Eux qui veulent faire croire qu’ils se sont faits tout seuls et personne avant eux…les c… !

Et pourtant, le Mahatma Gandhi nous a appris que la vengeance est un signe de bassesse.
 
Peu importe que cette entourloupette apparaisse in fine comme une stratégie politicienne de le faire arriver en retard pour démobiliser son comité d’accueil.

Le mal est plus profond. Il dénote l’absence de foi, l’avènement des ténèbres . Aimer les gens comme soi-même !

Le bonhomme président Maky Sall nous aura, une nouvelle fois encore, tous déçus au delà son inefficacité politique engendrée par sa gouvernance tatillonne.

Quand est ce que la démocratie sénégalaise sera-t-elle majeure ?

Pas avec de petits chefs, en tout cas !

L’Afrique pourra t elle obtenir ce respect qu’elle exige de la communauté internationale tant que persisteront ces actes attentatoires à la dignité humaine perpétrés avec le consentement de ses leaders ?

Car ce sont ces actes qui témoignent du bien-fondé et l’espoir légitime que les citoyens ordinaires africains sont en droit de nourrir envers la Cour Pénale Internationale spécialement érigée pour juger leurs chefs.

Mangone Sall

dimanche 20 avril 2014

AVEU DE TAILLE ?


Le bonhomme président Maky Sall serait en colère contre ses ministres. 

La presse sénégalaise dans son ensemble a relaté ses mots très durs lors du dernier conseil des ministres qui s’est tenu à Kédougou, la région du Sénégal la plus riche et la plus pauvre également, paradoxalement.


Il soutient avoir détecté des cas d’incompétences avérées avant d’inviter ses ministres à être plus consciencieux car on n’accélère pas la cadence juste avec des mots.

Eh bien, le bonhomme président ne finira jamais de nous surprendre !

En refusant de sanctionner l’incompétence, il se rend tout bonnement inexcusable aux yeux de l’opinion quant à l’exacerbation de la crise qui sévit durement.

Son attentisme pourrait également se révéler un aveu de taille. Comment accélérer, en effet, une cadence sans une claire indication de la direction à prendre ?

 Sous ce registre, les ministres sont beaucoup plus à plaindre.

Un, ils sont obligés de se solidariser avec le premier ministre Amina Toure, l’auteure du malencontreux slogan accélérer la cadence…

Deux, ils auront bien été en peine de trouver le chemin avec le flou magistral qui a entouré la vision du chef de l’état jusqu’à l’accouchement récent du plan Sénégal émergent.

Mais le bonhomme président, tout compte fait, ne doit s’en prendre qu’à lui-même. Comme toujours, eh oui, hélas !

Sa menace publique de sanctionner les responsables de son parti qui perdront dans leurs localités d’origine, aux Locales de juin prochain a contribué d’une certaine manière à l’incompétence qu’il dénonce.

Les ministres, pour la plupart des responsables de son parti, ont naturellement déserté leurs bureaux pour le terrain politique.  

Pour se mettre à l’abri des humeurs du chef ou pour trouver une planque politique plus sure ?

L'horizon politique, de mémoire de senegalais, n'aura jamais été aussi incertain !

       Ibrahima SIDIBE

dimanche 13 avril 2014

DE LA CROISSANCE SYMBOLIQUE


Le taux de croissance de l’économie sénégalaise est de 2.6%, au cours de l’année 2013. Il est bien loin de la prévision absurde du gouvernement qui tablait sur 3.7 %.
Au sein de L'UEMOA, le Senegal est à la traîne.

On comprend dès lors que cette annonce ait fait l’effet d’une douche froide dans la galaxie présidentielle. Car l’année 2013 est symbolique à plus d’un titre.

Elle correspond, en effet, à la première année de plein exercice de son mandat par le  bonhomme président Maky Sall. 

La faiblesse du taux va apporter de l’eau au moulin de ses contempteurs nationaux et internationaux vis-à-vis desquels il va davantage nourrir de complexe, eux qui ne se sont jamais lassés de mettre en doute ses capacités à gérer l’Etat.

…Ses compères avec lui qui auraient du être moins surpris eu égard à leur gêne manifeste voire l’impossibilité de décliner les réalisations de leur mentor.    

En outre, 2.6% de croissance économique est absolument fâcheux parce que c’est l’équivalent de la croissance démographique. Autant dire donc que notre économie aura, dans le meilleur des cas, stagné au cours de l’année passée. 

C’est donc toutes les prévisions du gouvernement qui sont hypothéquées. Il va lui falloir déployer encore plus d’ingéniosité autre que le verbe pour atteindre ses objectifs particulièrement ambitieux déclinés dans le programme Sénégal émergent qui veut un taux de croissance de 4.6% pour 2014.

Le résultat était somme toute prévisible quand on sait que le bonhomme président et ses collaborateurs ne se sont jamais donnés les moyens de travailler.

La croissance économique ne se mange pas, comme l’affirmait le gentilhomme président de l’Assemblée Nationale, mais il est un indice incontournable pour juger l’administration économique d’un pays. Or, tout est économique !

 Par exemple, le climat de suspicion généralisée engendré par l’opération politicienne de la traque des biens mal acquis qui s’étend jusqu’au blocage sans raison des chantiers ou contrats initiés par l’ancien régime ne pourra jamais s’accommoder de l’essor économique rêvé. 

Les alertes ne manquent pas … plus de 400 entreprises ont fermé au cours de 2013 !

Mais ils n’en ont cure …Ils passent le plus clair du temps à vouloir s’arroger les beaux rôles et jouer aux apprentis terroristes, arrogants avec leurs alliés, méprisants, et du coup méprisables, envers l’opposition.

Ibrahima SIDIBE


mardi 8 avril 2014

GANGSTER OR FIRST CLASS CITIZEN ?


L’imminence des élections locales correspond à une forte poussée d’adrénaline au sein du microcosme politicien. Nous autres électeurs ne comprendrons sans doute jamais cette effervescence notée à l’approche de chaque échéance électorale. Quelle est l’élection la plus importante finalement ?

C’est qu’à écouter les candidats dérouler des programmes différents de celui du chef de l’Etat qui, de par le suffrage universel jouit de l’exclusivité constitutionnelle de définir et de faire appliquer la politique de la nation, il y a vraiment de quoi !

La violence prend ses quartiers au sein des différents partis ainsi qu’entre eux sur fond d’effritement de l’autorité… partisane, administrative et/ou judiciaire.

Le cas le plus significativement désolant se rapporte naturellement au parti présidentiel et à son chef, le Président de la République. La suffisance des responsables, les paroles désobligeantes envers leurs alliés et la défiance envers l’autorité, tout cela mis ensemble concourt à faire du chef de leur parti le plus faible de ses homologues et son parti, un repaire de gangsters…

Tirer des coups de feu au cours d’une réunion publique, enrôler des nervis pour éborgner un rival, menacer publiquement de mort sont des actes répréhensibles par le code pénal. L’inertie du procureur de la République et l’embarras des forces de sécurité indique que nous sommes en face de citoyens non ordinaires et d’un parti-Etat tel qu’il en a toujours existé au Sénégal !

Naturellement tout le tort retombe sur le bonhomme président Maky Sall. Il porte l’entière responsabilité de cette atmosphère délétère. 
Sa faconde dénote jusqu’ici que son slogan électoral, une gouvernance sobre et vertueuse, n’est  qu’une futile imprécation.  

Qu’est ce qui le motiverait, donc, finalement ?

L’OPA lancée par la famille, les amis et la belle famille sur tous les postes importants le fragilise certainement et dangereusement.

Son entêtement suspect par rapport à la fumeuse et stérile Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite l’empêche d’être au dessus de la mêlée.

Son erreur est de croire que son régime, ses compagnons tout comme lui sont tout-neufs. Ce qui est trop commode pour effacer leur étiquette de garnements de Abdoulaye Wade !

Et cette méprise, du coup, lui vaut son casting désastreux. Il faudra dès lors qu’il accepte de revoir sa copie. Aussi bien au niveau du choix des hommes que du monitorage. 

Ass Malick DIAKHATE