mercredi 24 décembre 2014

POUR NOEL...HOMMAGE A LA SAINTE MARIE....

POEME A MARIE : FOUZTI

Félicité à toi Marie, réceptacle de la Pureté, Tu es au-dessus de tous les chastes, Tu es au-dessus d'elles devant Dieu, Le '' soit '' du Seigneur t'a offert l'un des meilleurs prophètes.

Par toi, tous les humains auront la félicité, et je jure par Dieu, que tu n'es pas au nombre des associateurs, il n'est pas caché pour les musulmans, et tous ceux qui adorent le Seigneur, que tu es l'aimée de Dieu.

Oh la mère des pures, toi et ton fils vous êtes exempts d'associationnismes, Dieu m'a conduit vers apologie, tu es l'escalier pur, jamais l'illicite n'a de place auprès de toi,

Tu es l'essence même de la pureté, Et je ne cesserai de t'adresser des remerciements, Le Généreux notre Seigneur, a enveloppé de sa grâce tout ce qui te concerne,Et les remerciements sont sans limites ,

Ton fils a obtenu gain de cause auprès de Seigneur,Par la grandeur de ton fils et par la sienne je demande Au Seigneur de t'accorder une grâce qui éternise ta proximité, Par le 'soit' du Seigneur, je demande au Seigneur que ce poème Soit comme un pilier qui purifie nos actes d'adoration.

Oh Mère de l'Esprit Divin, Oh la mère qui a dissipé les ténèbres,ton fils n'a pas été crucifié. Que la baraka du Seigneur soit sur toi. Par ton fils Dieu a dissipé les ténèbres de son temps Il a déblayé le chemin qui éternisera le licite, le Halal.

Reçois mon don sans échange, de la manière dont tu as été agréée Par le Seigneur, et qu'il parvienne jusqu'à tes ancêtres.


Cheikh Ahmadou BAMBA

dimanche 14 décembre 2014

D'UN SOMMET A REPRENDRE !


A vrai dire, confessons-le, il est très difficile de parler de réussite ou d’échec d’un sommet. Cela tient à la fois à si peu de choses… à de si nombreux paramètres tellement subjectifs.

Mais nous pouvons retenir que ce ne sont pas les mémoires controversées de Abdou Diouf encore moins le meeting politique de Abdoulaye Wade qui ont finalement saboté le sommet de la francophonie à Dakar.

Toujours est il que ce sommet fera date dans l’histoire à cause aussi bien des déceptions qu’il a engendrées que les bourdes de novice qui l’ont jalonnées.

En premier lieu, la mésentente entre chefs d’Etats africains francophones étalée à la face du monde aura, à l’occasion, coûté à l’Afrique le poste de direction de la seule organisation internationale que leur majorité mécanique lui concédait sans  coup férir. 

Le panafricanisme ambiant s’en trouve rudement mis à l’épreuve et la francophonie trinque avec le choix d’un bilingue qui a eu l’outrecuidance de s’exprimer en anglais dans le temple !

S’il est, en effet, aussi difficile de trouver un consensus autour de ses candidats multiples, gageons qu’il sera beaucoup plus difficile aux africains de trouver des compromis dynamiques autour des challenges contemporains qui les narguent : énergie, agriculture, sécurité et éducation pour n’en citer que les plus cruciaux.

Si le nouveau secrétaire général de l’OIF, Madame Michaelle Jean, déroge aussi facilement au parler-français de rigueur, alors pourquoi autant de peines et d’efforts ? Ne sommes nous pas en droit de nous inquiéter du spectre d'un cheval de Troie  ?    

En deuxième lieu, la prise de parole refusée au Président Aziz de la Mauritanie qui cumule la présidence en exercice de l’Union Africaine et celle d’un pays voisin a également constitué une bourde de novice de la part du bonhomme président Maky Sall.

Une bourde d’autant plus inacceptable que son ministre d’Etat et conseiller diplomatique, Ousmane Tanor Dieng, aimait ressasser que la géographie est une contrainte majeure en diplomatie.

Il s’y ajoute que notre culture traditionnelle, religieuse et civile accorde une certaine prépotence au voisin et au voisinage!    

En troisième lieu, l’on pourrait reprocher à notre bonhomme président novice d’avoir affiché ses états d’âme afférents à la politique intérieure sénégalaise.

Comment dauber ainsi son prédécesseur direct pour en encenser un autre ?    

Comme ca se fait il qu’à ses yeux, peut être myopes, que Abdou Diouf soit subitement plus méritant que Abdoulaye Wade ? 

Qui est plus méritant, en parlant de francophonie, que leur illustre prédécesseur, le President Leopold Sedar Senghor ? 

N’aurait il pas été plus correct de les confondre tous dans le même sac d’éloges ? 

Voyez vous, bonhomme président, ménager ses hôtes fait partie des règles de base du savoir vivre !

Eh oui, il le faut bien car le mot de Maupassant est plus que jamais d’actualité : les hommes d’aujourd'hui ont si peu d’égards et de savoir vivre qu’il faut se montrer toujours sévère. C’est vraiment le règne de la goujaterie !

Boniface SARR

samedi 13 décembre 2014

LES CAS K. DU BONHOMME


Le procès tant attendu de Karim Meissa Wade et de ses présumés complices s’est ouvert. 
Son déroulement jusqu’au moment où l’on parle nous laisse toutefois sur notre faim. 
En effet, non seulement l’épaisseur du voile de mensonges qui enveloppe les accusations ne cesse de s’amenuiser mais encore l’opinion réalise toute la fourberie de la manœuvre dans le piège duquel les magistrats de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite et leurs commanditaires sont tombés, comme des gamins.

Mais où est donc passé Alioune Tine, patron du Comite Sénégalais des Droits de l’Homme ? 

Monsieur Amath Dansokho, Maitre Felix Sow et l’ancien procureur spécial Alioune Ndao, as insignes de la divagation mentale, doivent avoir terriblement honte !

Et pour cause, rien ne peut justifier leurs superbes mensonges qui ont mis ce gros cas K. entre les mains du bonhomme président.

Un cas K. qui se révèle moins répugnant, tout de même,  que ceux là qui viennent d’être expulsés par les scandales, un,  de la « piètre consolation », pour reprendre la formule consacrée par la presse étrangère,  obtenue auprès de Arcelor Mittal par le biais d’une transaction douteuse et indigne de roublardise, deux, de l’accaparement mesquin du pétrole sénégalais par la famille finalement très gloutonne du bonhomme président.  

Les effluves pestilentiels de soupçons de corruption qui émanent de ces deux affaires gravissimes jettent un troublant discrédit sur l’honorabilité des personnes qui nous gouvernent et créent une atmosphère nauséabonde lourde de menaces qui pèse dangereusement sur l’Etat.

Les tergiversations notées dans les explications abracadabrantes et contradictoires des ministres mis en cause ainsi que la mise à l’écart des démembrements dédiés de l’Etat dont les motivations sont honteusement tues ne font qu’accentuer le doute.

Cette situation n’est pas sans rappeler les malaises qui ont ponctué le régime désastreux du Président Wade qui aura été davantage un système perfide de fabrique de milliardaires hypocrites.

Ces faits de concussion manifeste perpétuent donc ce système, le système qui a formaté l’actuel bonhomme président Maky Sall et son entourage.

Comme quoi, on ne change pas sa nature par un jeu de mots. L’exercice est autrement beaucoup plus subtil car il convoque une pensée neuve à laquelle ne s’attache aucun souvenir.

On le voit bien ainsi, cette pensée neuve permet de s’affranchir de ses vieux démons et installe un nouveau sentiment qui est une meilleure perception de la réalité, une nouvelle force en somme.

Abdou SANE

vendredi 21 novembre 2014

LE CHOIX DE SALOMON


Dieu s’est choisi le nom Amour mais à force d’être ressassé dans les prêches et sermons depuis des milliers d’années, cette formule est devenue lapidaire. Cela n’occulte pas, bien au contraire, la complexité de ce nom divin confondu avec le sentiment humain.

L’amour, sentiment humain, quoique fort recherché n’en est pas moins redouté. On savourera avec bonheur son transport mais on redoutera tout autant les conséquences de son emprise, observées généralement chez l’autre.  De même qu’il vous fait croitre, il vous élague !

A défaut donc de le cerner avec conscience, on le situe de façon très commode à la jonction  du cœur et de l’esprit…  

Mais rendons-nous à l’évidence, les sages d’autrefois l’ont déjà dit, selon Manutsheri, l’homme instruit n’est plus qu’un pauvre ignorant dès qu’il s’agit d’amour !

Le couple originel, notre père Adam et notre mère Eve, avaient trouvé une parade subtile pour faire proliférer le genre humain.  En donnant naissance à chaque fois des jumeaux, un garçon et une fille, ils organisèrent des mariages entrecroisés entre les enfants des grossesses successives … il en résultât cependant un incident fâcheux : peiné de voir sa très belle jumelle lui échapper, Caïn, jaloux, finit par tuer son frère Abel l’heureux élu…

La continuité de la lignée prophétique depuis notre père Abraham ne fut pas de tout repos ou plutôt à chaque fois que le don de prophétie se trouvât en situation d’être transmis de père en fils. 

Un seul fils devait être élu nonobstant l’exception, redevable de la jalousie de sa première épouse,  du vénéré patriarche dont deux fils furent prophètes en même temps, Isaac et Ismael. 

Un exemple à rapporter à Yokabed dont les deux garçons, Moise et Aron, furent également prophètes en même temps.

L’histoire de cette continuité prophétique est jalonnée de coup bas.  Le cœur et l’esprit au lieu de donner naissance à l’amour  s’y opposent férocement en victimes de l’amour…

Avec la complicité de sa maman, Jacob extorqua par ruse le don de prophétie à son vieux père devenu aveugle, Isaac, dont le cœur penchait pour Esaü son jumeau.

Les fils de Jacob manifestèrent leur jalousie envers leur frère Joseph, préféré de leur père, en le jetant dans un puits duquel il sortit miraculeusement pour poursuivre la lignée prophétique en Egypte pharaonique en résistant à la flamme bestiale de l'amour...

David eut toutes les peines du monde à imposer le choix de son favori Salomon au point qu’il lui fallut le secours de Dieu. 

Allah lui fit tenir par Gabriel un questionnaire avec des réponses cachetées qui devait départager les frères rivaux. L’opposition au choix de Salomon, faut il le souligner, était légitimement nourrie par le péché du papa, qu’on qualifierait aujourd'hui de rapt, pour marier sa maman.

Dix questions étaient posées :

1
Quelle est la plus petite créature de Dieu ?                 
l’âme
2
Quelle est la plus grande créature de Dieu ?               
le doute
3
Qu’est ce que l’homme/femme redoute le plus ? 
la pauvreté
4
Qu’est ce que l’homme/femme aime le plus ?            
la richesse
5
Quelle est l’attitude la plus honteuse ?
L’incrédulité
6
Quelle  est la pire attitude ?
La méchanceté
7
Quelle est la chose la plus proche ?
Demain
8
Quelle est la chose la plus éloignée ?
Hier
9
Quelle est la chose la plus pénible ?
La mort
10
Quelle est la chose la plus douce ? 
La vie

Par ces sentences définitives, Dieu, l’Amour, ne nous remet-il pas à notre place ? Non pas que nous n’avons point droit à l’amour mais plutôt parce que nous savons si mal aimer. Abhorrer l’incrédulité et la méchanceté auprès de nous ne suffit pas à car ce que nous aimons le plus ce sont les commodités de la vie, autrement dit nous-mêmes. Or l’amour est une maladie unique en ce qu’elle donne naissance au bonheur en générant de la souffrance.

Sitapha DIEME

jeudi 20 novembre 2014

DU SYSTEME DE MAKY...


A mi-mandat pourtant, il est toujours aussi ardu de décortiquer le style de gouvernance du bonhomme président Maky Sall.

Certes, récemment, la nomination de Mouhamed Dione au poste de premier ministre, symbole d’un choix parfait, s’il en est, avait eu l’heur de le présenter sous un nouveau jour, plus amène. Celui d’un président qui avait eu le temps de prendre ses repères et qui s’apprêtait à plonger, son pays et son peuple sous l’aisselle, dans l’océan de l’émergence.

Mais des faits saillants de l’actualité nationale très récents aussi bien dans leur perception que leur déroulement forcent malheureusement à freiner des quatre fers : le bonhomme président en est encore à philosopher…

Le limogeage du procureur spécial, Alioune Ndao, n’a pas encore, en toute vérité, fini de livrer les secrets d’alcôve de la CREI mais ce qui en a filtré a conforté une certaine opinion selon laquelle le président tentait de reprendre la main sur le dossier de la traque des biens mal acquis.

Du coup, la mesure induirait que le bonhomme président avait beaucoup laissé faire, beaucoup trop !

Que le président ait éprouvé le besoin de recevoir le spécial procureur dans ses appartements privés pour tenter vainement de lui faire savoir raison garder attise davantage notre curiosité.

Si Alioune Ndao, zélé procureur dépendant hiérarchiquement de l’autorité du ministre de la justice en est arrivé à cultiver autant de défiance que l’Etat en frisât le ridicule, il y a anguille sous roche, il doit y avoir des non-dits quant à sa nomination, sa lettre de mission ou sa feuille de route.

La passion cristallisée autour de la manifestation de l’opposition prévue le 21 Novembre prochain sous la férule de Maitre Wade est un autre fait qui fait sérieusement appréhender le pire quant à la gouvernance du bonhomme Président.

En effet, il y a de quoi si accepter que l’opposition exerce un droit que lui reconnaît la Constitution pose autant de problèmes à Maky Sall et son régime !  

Comment le bonhomme président, étant né après les indépendances et ayant fait toutes ses humanités sous la tente de la démocratie plurielle peut il être ringard à ce point ?

Ou serait il atteint d’amnésie ?  Alors c’est bien pire car cela équivaut à fuir son ombre, une fuite éperdue en avant vers l’étranger en pèlerinage expiatoire, villégiature ludique ou pour se proposer le commis aux basses besognes de ses  collègues ou financiers …

 Il veut oublier ce qui fait mal et refuse de se prononcer, intervenir énergiquement aurait été plus adéquat je présume, comme sur le drame abominable vécu par cette jeune femme sénégalaise qui rejetée par six hôpitaux publics d’affilée, toute la nuit durant, a perdu ses jumeaux ajoutant au massacre organisé des bébés dans les structures sanitaires du pays par la légèreté ignoble du personnel soignant… Son ministre de la santé n’étant qu’une figurine de l’OMS.

Mais c’est vrai, dans un pays où les politiciens – seuls admis au banquet du pouvoir – sont de moins en moins porteurs de valeurs de référence, il faut bien le dire : la démocratie n’est qu’un abject système de roulement.

Baye Lamine DIOP