samedi 19 janvier 2013

DES ELUS DU MALI(N)....

Barbu, Islamiste,
Ou plutôt dois-je t’appeler "salafiste"?
Non, ça chuinte mieux de t’appeler "Intégriste" ?
A moins que tu ne préfères djihadiste !                   

Tu sèmeras la désolation autour de toi
Si ton prochain n’est pas comme toi,
Imberbe ou honnête chef de famille
Il t’est interdit de le laisser tranquille 

Alors, tu le considères comme ton ennemi
Et tu tues sa femme, ses enfants, après lui avoir ôté la vie

Tu es l’élu, le seul du Seul

Qui n’est que le Maitre de toi, 
Et de tes semblables, les seuls  
Oui, ceux de ton espèce 
Qui sont comme toi 
Qui ne donnent à l’autre aucune importance

                                               Ton épouse et tes enfants sont tes possessions 
                                Traite-les de sorte qu’ils ne t’éloignent pas de ta passion 
       De vivre la mort sur le chemin sanguinolent des martyrs
                                                Désespérés de voir leur cause aboutir,

                        Ne t’attache pas à ce monde éphémère 
                       C’est un affront à ta céleste Demeure 
                     A laquelle sans conteste te destinent
                    La souffrance et le sang d’innocents

Des hommes et femmes innocents

Qui, le cœur vidé, promènent 
Leurs corps lapidés,
Leurs bras amputés,
Leurs torses fouettés
Par tes lâches instruments 
Au nom d’un dénaturé serment

                                                         

                                                         
                                                         Des hommes, des femmes et des enfants couchés
                                                         Des corps aux côtés de leurs têtes décapitées
                                                         Ou écrabouillis de vies attentées
                                                         A la bombe ou par le sabre hachées

                                                         Mais dis-moi, intégriste, 
                                                         Veux-tu juste être plus royaliste? 
                                                         Faire mieux que les princes de la foi 
                                                         Qui, de Dieu, ont reçu la loi ?
Alors, tu te plantes misérablement !
Car ta vraie nature de sacripant
Te conduit vers les affreux tourments
Dès demain et surtout à partir de maintenant !


Samba Laobé DIENG

dimanche 13 janvier 2013

PAPA HOLLANDE, MAMA FRANCE...



C’est tout heureux que l’armée malienne se soit résolue à contre-attaquer les mouvements islamistes qui avaient annexé de fait plus des deux tiers du pays sans problème.

Il faut dire que son énième déculottée, jeudi dernier, face aux barbus à Konna avait fini  d'exaspérer.

Cette rebuffade salutaire, on la doit cependant au coup de pouce déterminant de la France…

Aussi, la décision des autorités françaises de porter secours aux forces armées maliennes a-t-elle l'heur  de révéler  à la face du monde l'impotence criarde de la  pléthore d'organismes d'intégration africaine, l’Union Africaine au premier chef,  à préserver et restaurer la paix en Afrique. 

Le dogme de la solidarité africaine en devient ainsi presque anecdotique !

La CEDEAO, elle, regroupant les pays voisins immédiats du Mali,  nous avait déjà honni au cours de l’été dernier en faisant montre d’une cupidité inqualifiable, sur fond de désunion, avec l’estimation de son intervention armée au Mali à un demi-milliard de dollars qui avait écœuré la communauté internationale au point de plomber la mise en oeuvre des résolutions onusiennes.

En seconde analyse, l'intervention militaire française peut être appréhendée comme l'ouverture de la boite de Pandore. Ses conséquences pourraient aller jusqu'à un embrasement prévisible de toute la région ouest africaine avec l'essaimage des brigades terroristes ( à l'instar de Boko Haram au Nigeria ) et/ou l'activation des fameuses cellules dormantes d'Al Qaïda.  


 La question est de savoir si les armées ouest-africaines sont elles aptes à juguler ladite menace.

D'autant plus que des pays comme le Burkina Faso et la Mauritanie qui ne cachent guère leur réticence à engager le bras de fer salvateur risquent de jouer le rôle, à leur corps défendant, de rampes de lancement. 

En tout état de cause, nous ne remercions jamais assez la France dont l'action favorise deja une prise de conscience plus aiguë quant au péril integriste et interpelle d'autant. 

La qualité de la riposte attendue des Etats Ouest-Africains sera une réponse à l'avertissement du General Degaulle, en 1960 : l'Indépendance, c’est la Clochardisation !

Ne risquerait-elle pas, oui, d'être un aveu de taille : les braves pères de nos indépendances avaient fait fausse route. 

Mangoné Sall

lundi 7 janvier 2013

DES CHICANES DU PRESIDENT CANDIDAT

Le cas en devient pathologique. Il faudra assurément beaucoup d’efforts à l’assemblage hétéroclite des ministres-conseillers de Maky Sall pour faire prendre conscience à leur mentor de son nouveau statut de Président de la République.


C’est qu’au vu de sa sortie catastrophique du 31 décembre dernier à l’occasion de la présentation de ses vœux à la Nation, il nous est plutôt apparu en chef de parti particulièrement aveugle quant aux priorités de la Nation, un politicien en campagne électorale, un chef d’une bande victorieuse et soucieuse d’achever ses adversaires malheureux.

Notre déception est à la mesure de notre attente qu’il ouvrît les portes de 2013 sous de meilleurs auspices. Car son slogan « une gouvernance sobre et vertueuse » ne peut s’accommoder de l’absence si criarde de vision prospective.

Il n’aura pas, en effet, daigné toucher un mot sur la politique de l’emploi encore moins sur les reformes institutionnelles sur les quelles il est particulièrement attendu.

C’est qu’il est plus qu’urgent de jeter les fondements d’une nouvelle société capable d’intégrer dès demain les jeunes âgés de moins de 20 ans qui composent, aujourd’hui, plus de 55% de sa population à défaut de prendre en charge la masse actuelle victime de cette même incurie politicienne des années passées.

Ce n’est que fumisterie de lui pardonner d’avoir oublié de parler des mesures qu’il compte prendre pour éradiquer le chômage ou au moins, l’atténuer raisonnablement parce que c’est la l’une des gangrènes majeures de la société sénégalaise. A coté, l’annonce des 5500 recrutements de la Fonction Publique au titre de l’an 2013 n’est hélas qu’un épiphénomène !

En outre, il nous a absolument assommé en occultant les reformes institutionnelles tant attendues et qui figurent pourtant en bonne place dans ses promesses électorales.

Il est un fait que le poisson pourrit par la tête et qu’en l’occurrence, le grand mal de l’Afrique c’est son système politique qui concentre tous les pouvoirs entre les mains du président.

Un système qui entraine inéluctablement la perte du président à cause de ses tares congénitales qui consistent en partie dans la complexité de la réalité moderne qui exige  autant d’expertises que d’actions concertées et simultanées hors d’atteinte d’un seul homme, en partie dans l’effet vicieux des entourages politiciens immédiats opportunément clientélistes et corrupteurs.

Il verse dans la cachotterie politicienne parce que jusqu’à présent, le flou total prévaut quant au mode de désignation des futurs conseillers économiques, sociaux et environnementaux…. Et cela ne milite guère en faveur de son supposé attachement à la transparence ou encore de son ubuesque tirade ‘’la patrie avant le parti’’ !

Alors, Secrétaire General de l’APR, Coordonnateur de Benno Bokk Yakkar ou Président de la République ? Le choix ou le cumul semble permis…. heureusement ou malheureusement ?

Baba FALL

vendredi 4 janvier 2013

DU STRESS..



Le stress ou la déprime, peu importe le nom que l’on utilise, est un mot bien entré dans le langage contemporain.

Même si l’abus fétichiste a tendance à le prendre comme un concept fourre-tout dans tous les domaines d’activités et chez tous les êtres animés, il exprime bien un mal moderne. Qui fait du stress un vrai fléau des temps modernes ou, mieux encore, une maladie moderne au vu de sa convocation permanente dans les diagnostics des thérapeutes.  

Ces derniers indiquent le stress comme principal responsable de tous les désagréments de santé fort nombreux actuellement et à priori inexplicables ou à peine expliqués. Mais cela n’en fait pas un alibi commode.

C’est bien plutot parce que  le stress fait référence à des catégories mentales voire psychologiques, rétives à l’exploration médicale, puisqu’il est établi que les maladies modernes sont essentiellment d’origine psychosomatique.

Dès lors, de par sa définition tirée de Wikipédia à savoir « l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu'a l'individu des pressions qu'il ressent », le stress peut s’appréhender globalement comme une manifestation jaculatoire des problèmes d’adaptation de l’homme, la plante ou l’animal à son environnement.

Son ampleur notamment chez les humains mesure juste une situation de mal être dramatique. Les pressions sont  beaucoup trop nombreuses sur l’homme, de nos jours et elles sont les unes plus sibyllines que les autres.

Ce trop plein de pressions entraine des frustrations de l’âme et crée ainsi un biais qui enraye l’harmonie interne puis externe.

Le stressé sait juste qu’il est stressé mais il est incapable de dire pourquoi il est stressé ou alors il se méprend sur les causes réelles. Il confond, comme qui dit, la proie et son ombre, la cause et la conséquence, l’apparence et la réalité, l’existence et l’essence…

C’est que la raison logique est incapable de saisir les nuances et subtilités de l’harmonie. Sur le chemin éprouvant de notre évolution vers le futur que nous nous sommes tous mis à craindre sauf quelques illuminés, nous avons brûlé cette capacité.
C’était le pouvoir de l’âme, son réflexe !

Le stress serait donc la tristesse de l’âme, il exprimerait alors la nostalgie de ce pouvoir d’auto-saisine propre à l’âme et qui lui permet de garder les pieds dans le cours de la vie…..

C’est pourquoi à défaut de pouvoir guérir le stress, l'on cherche à savoir le gérer… Et cela ne suffit guère !
                                                              Jean Marie MENDY