jeudi 24 février 2011

Pink Floyd / Another brick in the wall

You, Yes You, Stand Still Laddie!

When we grew up and went to school, there were certain teachers who would hurt the children anyway they could
by pouring their derision upon anything we did
exposing any weakness however carefully hidden by the kids.
Out in the middle of nowhere they were home at night
their fat and psychopathic wives
Would thrash them within inches of their lives!

ooooooooooooo, oooooooo, ooooooooooo, ooooooooo,

We don't need no education
We don’t need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey! Teacher! Leave them kids alone!
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

(A bunch of kids singing) We don't need no education
We don’t need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey! Teacher! Leave us kids alone!
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

Spoken:
"Wrong, Guess again!
Wrong, Guess again!
If you don't eat yer meat, you can't have any pudding.
How can you have any pudding if you don't eat yer meat?
You! Yes, you behind the bikesheds, stand still laddie!"

[Sound of many TV's coming on, all on different channels]
"The Bulls are already out there"
Pink: "Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrgh!"
"This Roman Meal bakery thought you'd like to know."

(A bunch of kids singing) We don't need no education
We don’t need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey! Teacher! Leave us kids alone!
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

lundi 21 février 2011

LA RUE, NOUVEAU MODE DE DEVOLUTION DU POUVOIR !

Le chaos qui s’est emparé du monde arabo-musulman ne cesse de nous étonner de par sa soudaineté initiale et nous interpelle par son essor continu.

Cette entité ethno-géographique réputée jusqu’ici la plus sclérosée et la plus imperméable au modèle démocratique ambiant serait-elle entrain de nous faire vivre une révolution dans nos certitudes politologiques ?

Il ne s’agit plus, en effet, d’émeutes éparses ou de soubresauts émotifs mais bien plus… il s’agit de révolution…d’une révolution qui fait tache d’huile !

Or la révolution a presque toujours été perçue comme la jonction spatio-temporelle entre un leader, une cause et une foule.

Or nous ne retrouvons rien de tout ça, en apparence, dans ces évènements qui secouent le monde arabe…

Qui plus est, un monde dont l’unité de façade se rapportant à la communauté religieuse cache mal les rivalités sournoises qui le minent. Aussi bien sur le plan religieux, sur le plan économique que sur le plan culturel.

Bref et à mon avis, ces bouleversements expérimentent, là, une nouvelle donne à savoir un nouveau mode de dévolution du pouvoir !

Le peuple arabo-musulman apprend, certainement à son corps défendant, à reprendre son pouvoir confisqué trop longtemps et en même temps enseigne la manière aux autres peuples.

Une manière à la portée de tous tant et si bien qu’aucun régime ne peut plus se sentir à l’abri !

Vous avez embrassé la carrière politique ? Songez plutôt à l’exemple de vos prédécesseurs car l’ambitieux prend le pouvoir comme fin et l’adore à travers tous ses actes !

Vous vous donnez des apparences de respectabilité par la voie des urnes et vous rêvez de vous incruster au savoir ? Or, c’est un nouveau mode de dévolution du pouvoir qui s’impose à vous car tout pouvoir est méchant dès qu’on le laisse faire ! Sachez que c’est, dorénavant, le règne de la volonté populaire immédiate, instantanée, spontanée, basique, atemporelle et permanente !


Enfin, si vous vous êtes fixés comme but de votre vie celui de diriger vos congénères parce que vous vous estimez indispensables à la promotion de leur bonheur ?
Alors tremblez car le pouvoir que vous avez voulu et demandé sera votre propre chaine !

Car il a été dit que le vrai pouvoir est dans la sagesse qui respecte les lois de la nature, justes et universelles.
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SAOUROU THIEBANE

dimanche 20 février 2011

LE RENDEZ-VOUS DES TIMBRES !

La 11eme édition du Forum Social a vécu du 6 au 11 février dernier à Dakar !

Marqué par une piètre organisation, une récupération politicienne, une ambiance bon enfant qui ne sied nullement à la solennité de l’événement et un envahissement marchand, ce rendez vous des altermondialiste n’a pas répondu aux promesses attendues au regard des grands défis de l’heure auxquels le monde contemporain fait face !

Si bien qu’on peut bien renvoyer aux organisateurs leur slogan mais sous forme de question cette fois-ci : Un autre monde est il possible ?

Dakar méritait mieux ! Et le Sénégal, l’Afrique et le Forum social itou ! Pour une sensibilisation des sénégalais par rapport à la philosophie de ce grand rassemblement, il faudra repasser même si, on en convient, il est trop tôt dans tous les cas de faire le bilan de ce rendez vous manqué.

Un fait troublant quand même : une équipe de boulangers faisant la promotion du pain a base de céréales locales a fini par se résoudre à quitter le forum pour aller à la Fiara !

Comme si manger autrement, manger mieux n’était-il pas la clef de voûte de toutes les solutions à l’inique ordre international ?

Une vue que ne semble intégrer justement que le camp d’en face : le G20 fait de la sécurité alimentaire un de ses objectifs prioritaires au même moment où Mr de Shutter, le rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation dénonce avec véhémence la spéculation sur la nourriture !

Les rares satisfécits proclamés, ça et là, ne retiennent, en fait, que la coïncidence de la tenue de l’évènements avec la chute des dinosaures présidents de la Tunisie et de l’Egypte lesquels seraient au moment où on écrit ces lignes à l’article de la mort tant la perte des globules du pouvoir a définitivement corrompu leur sang !

Une redoutable erreur, malheureusement, en ce sens que l’enseignement majeur des chutes des présidents Ben Ali et de Moubarrack est en porte-à-faux avec l’idéal altermondialiste.

C’est qu’en effet, il est certainement plus facile de changer les personnes qui gouvernent un pays que de changer les politiques qui façonnent un pays ; beaucoup plus commode sans doute de changer les gouvernements que de changer les Etats !

Pour l’avoir tout simplement oublié, Mme Fanon-Mendes, dans son euphorie jubilatoire d’avoir trouvé la plus belle conclusion du calamiteux forum en la démission du président Moubarack, tous les organisateurs et tous les altermondialistes présents en ce moment dans la salle avec elle, se voient décernés un carton jaune !

Alioune AW